Le blé : un produit du Nord ?

Résumé du document

À l'origine, le blé était une plante sauvage. Les hommes récoltaient ses grains dans la nature et les consommaient crus.
C'est en Mésopotamie, au 8e Millénaire av. J.-C., dans ce que l'on a appelé « le croissant fertile » que sont apparues les premières cultures de blé, considérées comme les prémices de l'agriculture et avec elles une avancée considérable pour la société humaine, comme le commerce par exemple.

C'est une céréale très populaire, elle est facile à cultiver, demande peu de main-d'oeuvre et c'est donc sur cette plante que l'on expérimente la plupart des instruments agricoles (la houe, la charrue, l'araire…).
Jusqu'au milieu du 20e siècle, les cultures du blé se regroupent principalement en Europe, dans le pourtour méditerranéen et dans les grandes plaines américaines. Mais avec l'évolution des transports, l'émergence des pays en développement et l'ouverture au marché mondial la production de blé à travers le monde a subi de grandes mutations.

Extraits

[...] À l'heure actuelle, ces rendements se comptent en millions de tonnes par an et les surfaces de production s'étalent sur des millions d'hectares à travers les cinq continents. Bien que le blé ne soit que la 4e culture mondiale après la canne à sucre, le maïs et le riz, il est tout de même au 1er rang dans les échanges agroalimentaires internationaux : en des productions étaient destinés à l'exportation. De plus, le nombre de pays importateurs de la céréale ne cesse de croître. [...]

[...] Sachant que rares sont les pays à avoir atteint leur rendement maximum, la solution est donc d'accroître les rendements, en même temps que la population humaine augmente et d'étendre de quelques millions d'hectares les zones de production. Cependant, les rendements dépendent du climat et de la qualité des sols et à ce niveau-là, certains pays sont plus favorisés que d'autre. Par exemple, les Pays-Bas fournissent en moyenne 87,2 quintaux par hectare alors que la Chine (1er producteur mondial) n'en fournit que 42,5. [...]

[...] En effet, avant ou après le transport, les marchandises sont stockées dans des silos situés à proximité des grands ports ou des grandes gares. Cela permet de limiter les coûts de transports trop importants et surtout les pertes de temps. Cependant ces zones de stockages ne sont rentables que si la rotation des produits est conséquente, sinon, la possibilité de louer des silos est toujours possible. La recherche du moindre coût est également importante pour ces grandes firmes c'est pourquoi elles tiennent à trouver des solutions de transports adéquates où l'acheminement se fera rapidement et en toute sécurité. [...]

[...] Effectivement, avec la hausse des prix du blé, il est devenu très intéressant pour les agriculteurs de produire plus grâce aux engrais, mais les mentalités ont changé, en Europe par exemple on préfère une agriculture raisonnée qui prend en compte les impacts sur la pollution des sols et des eaux et les conséquences sur la biodiversité. D'autant plus que les engrais sont aujourd'hui jusqu'à trois fois plus chers que dans les années soixante- dix et que l'on connaît leurs effets néfastes. Cependant et cela fait débat, il semble que l'agriculture biologique n'est pas viable. Si la France avait une agriculture exclusivement biologique, elle produirait deux fois moins de blé tendre qu'aujourd'hui et serait à peine autosuffisante. [...]

[...] Le blé : Un produit du Nord ? Introduction À l'origine, le blé était une plante sauvage. Les hommes récoltaient ses grains dans la nature et les consommaient crus. C'est en Mésopotamie, au 8e Millénaire av. J.-C., dans ce que l'on a appelé le croissant fertile que sont apparues les premières cultures de blé, considérées comme les prémices de l'agriculture et avec elles une avancée considérable pour la société humaine, comme le commerce par exemple. À la même époque, l'invention de la poterie révolutionne l'alimentation des hommes, les aliments sont cuits et le blé est consommé sous forme de bouillie ou de galette plate. [...]