Dresser une carte de France des bidonvilles aujourd'hui n'est pas chose aisée du fait des mouvements réguliers des occupants et du caractère clandestin de l'occupation des lieux. Néanmoins, la lecture des articles faisant état des expulsions permet de localiser un certain nombre de ceux-ci. Ils se situent en périphérie des grandes villes que sont Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Lille, Bordeaux, Toulouse (...)
[...] Conclusion La situation des bidonvilles en France est intimement liée à celle des Roms et plus largement à la détention de papiers sur le territoire français. Avec le durcissement de la régularisation des sans papiers en France, le problème des bidonvilles et des expulsions reste entier. http://www.atd-quartmonde.org/Pere-Joseph-Wresinski.html http://www.local.attac.org/rhone/IMG/pdf/20050306_Collectif_soutien_Roms.pdf L'exil sans fin des Roms en Ile-de-France 20 minutes 1er octobre 2007 http://site.voila.fr/galerie.photo8/divers/bidonvilles.htm http://paris10e.lesverts.fr/article.php3?id_article=126 Loi 90-449 du 31 mai 1990 "France pays des droits des Roms ? Gitans, Bohémiens gens du voyage face aux pouvoirs public depuis le siècle". [...]
[...] Ils sont donc contraints à trouver des ressources pour subvenir à leur besoin. Certains travailleront "au noir", d'autres vivront de la "mendicité" feront des petits commerces entre la France et la Roumanie et parfois n'auront d'autre choix que de rejoindre des réseaux délinquants. En effet, il n'est pas dans mon propos ici de nier l'existence de ces réseaux, mais si ils défrayent la chronique, ils ne sont souvent que le sommet visible d'une exclusion et d'une précarité réelle ! Il est bien aisé de couvrir d'opprobre toute une communauté plutôt que de se poser les questions essentielles et de tenter de trouver les solutions les plus appropriées. [...]
[...] Les bidonvilles ont toujours la même configuration. On les trouve à quelques kilomètres du centre, sous un de ces nombreux no man's land urbain que surplombe un viaduc autoroutier. Des caravanes s'installent, de nouvelles baraques sortent de terre. Il existe environ une vingtaine de ces habitats précaires en Île-de- France, principalement en banlieue Est, selon l'association ATD Quart- Monde. 1 Des bidonvilles difficiles à localiser Une association lyonnaise, Lyon accueille les Roms a cherché à localiser les bidonvilles de l'agglomération.[2]On s'aperçoit que des campements s'installent parfois très peu de temps comme celui de Vernaison (deux mois en 2004) ou au contraire d'autres réussissent à s'implanter un voire deux ans sur le même site (Lyon 7ième rue de Surville). [...]
[...] Existe-t-il des solutions ? Le ministre du logement Louis Besson a fait voter une loi, la loi Besson dont l'article premier consiste à Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l'ensemble de la nation. Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'existence, a droit à une aide de la collectivité, dans les conditions fixées par la présente loi, pour accéder à un logement décent et indépendant ou s'y maintenir. [...]
[...] Nous, on voudrait s'installer pour de bon en Seine-Saint-Denis. Le tiers monde à Lyon[4] Pourquoi un tel type d'habitat perdure-t-il dans une société moderne ? Ce type d'habitat est subi par les Roms roumains qui ne sont ni des gens du voyage, ni des nomades. Ce sont des sédentaires qui ont fui les discriminations et l'exclusion dont ils sont victimes dans leur pays. Dans l'article qui suit, l'élue vert du 10 ième de Paris, Véronique Dubarry intervenait les 20 et 21 juin 2005 auprès du maire de Paris pour relancer le débat sur la situation plus que critique de la communauté Roms en Ile de France et la question récurrente du devenir de cette population. [...]
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