Presque entièrement polarisé par Paris, le Bassin parisien occupe une place particulière du territoire national avec plus de 20 millions d'habitants (un Français sur trois) et un poids économique considérable. Le Bassin parisien constitue une des plus riches régions de France. Son espace est diversifié, ses auréoles concentriques rappelant le modèle centre périphérie : à une vaste agglomération centrale, s'opposent des périphéries rurales où une agriculture spécialisée et fortement productive domine (...)
[...] C'est aussi un paysage typique d'openfield [ex.: il n'est pas rare de trouver des exploitations céréalières de 400 hectares qui n'emploient que quatre personnes : le fermier et un ouvrier agricole, aidés de deux mécaniciens (appartenant souvent à une société de services) pour l'entretien des machines]. Les campagnes diversifiées. Surtout en Picardie et en Touraine où les densités de population sont plus élevées qu'en Beauce ou en Champagne (existence de nombreuses petites villes). Les cultures y sont variées, et portent encore les traces de l'ancienne polyculture (assolements complexes, vergers, cultures maraîchères (mâche) dans les fonds de vallées humides et champignonnières). Certains de ces espaces ruraux ne sont pas seulement agricoles mais continuent la tradition de pluriactivité. [...]
[...] Les espaces récréatifs de loisirs ou d'itinéraires touristiques. - Les parcs de loisirs se sont surtout développés en limite de la périurbanisation parisienne. Le plus connu reste Disneyland Paris à l'est de Marne-la-Vallée. Les Français représentent un peu moins de la moitié de sa clientèle, le reste étant d'origine presque exclusivement européenne . En 2002, un deuxième parc d'attractions consacré au cinéma a ouvert ses portes ; le studio Walt Disney (construction de nouvelles infrastructures pour accueillir les touristes). Simultanément, une opération immobilière de vaste envergure a été lancée, comprenant la construction de logements, de bureaux et d'un centre commercial (Val d'Europe). [...]
[...] Tours, malgré sa taille et son dynamisme, n'arrive pas à créer une véritable synergie avec Orléans. Son université, théoriquement commune avec celle d'Orléans, fonctionne en fait de façon autonome, malgré la savante répartition des formations entre les deux villes. Ignorance mutuelle et concurrence ne peuvent que renforcer la domination parisienne sur une région qui aurait cependant des atouts pour s'émanciper encore plus. La basse Seine. Elle doit son développement à la présence, en amont, de Paris dont elle a longtemps été la porte d'entrée maritime vers la capitale. [...]
[...] techniques modernes d'amendement et de traitement phytosanitaire]. Les campagnes du vide dynamique Il s'agit principalement de la Beauce (au sud de Paris), de la Brie (sud-est), et de la Champagne (est). - En Beauce et Brie se pratique une agriculture intensive très mécanisée. Leur paysage est typique des openfields ; les grandes fermes céréalières sont dispersées, mais l'habitat se regroupe en villages, éloignés les uns des autres. Les revenus d'exploitation et le prix des terres sont largement supérieurs à ceux du reste de la France. [...]
[...] Le Havre est devenu le nouvel avant-port de la capitale. Les chantiers navals, le raffinage du pétrole importé (Antifer), l'industrie pétrochimique, la métallurgie (traitement des métaux arrivant par bateaux) et la construction automobile font du Havre une importante ville industrielle, même si certains secteurs connaissent des difficultés. Son port, qui couvre une vaste zone de 1500 hectares, cherche à se moderniser et à renforcer sa place de premier lieu de déchargement français de conteneurs (mise en service du nouveau terminal Port 2000 en 2006). [...]
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