Au nord, une série de strates bien marquées :
Trias, Lias, Jurassique et Crétacé : elles forment le long du Massif central les « grandes causses » (du Larzac, Causse Méjean...) et entre Massif central et Garonne les « petites causses » (Périgord noir, Causse de Martel...). Les « petites causses » sont en général recouverts de sable provenant du Massif central et ont donc des sols secs et légers (...)
[...] Ces molasses sont entaillées par les rivières qui y découpent des collines, compliquant généralement les cultures. Ces molasses ont en partie été recouvertes (fin Tertiaire et Quaternaire) par un énorme cône d'épandage de débris pyrénéens (apportés par le Gers, la Baïse, la Save ou la Gimone) : c'est le Lannemezan. Le Sud-Ouest aquitain présente donc des terres soit difficiles, soit trop sèches, trop pauvres, occupées par des forêts claires de chênes. Cela accentué par les contraintes climatiques Le climat : chaud, océanique, trop sec en été La moyenne annuelle des températures est de 12 à 14°C à dans le Bassin parisien), d'où l'arrivée du maïs en Gascogne dès 1620, puis de nouvelles cultures (haricots blancs, tabac . [...]
[...] Il a fallu créer de nombreux lacs collinaires pour stocker l'eau pluviale hivernale dans les zones de molasses ce qui coûte cher. Cela se voit sur les cartes du centre et de l'est aquitain. Les paysans ont donc depuis longtemps privilégiés la polyculture pour limiter les risques annuels. Il existe peu de spécialisation d'élevage (même si le sud ouest est célèbres pour ses volailles et foies gras et que l'élevage est la première source de revenus agricoles de la région). [...]
[...] L'exode rural est très important depuis 20 ans. A. Des exploitations restées anormalement petites Jusque dans les années 1980. Le nombre de fermes à baissé de 35 à 45% de 1955 à 1970 dans la majorité des départements, et jamais de moins de 25%. Le mouvement s'est ensuite accéléré entre 1980 et 1988 : 15 à 25% des fermes ont disparues en 10 ans. Un énorme marché de la résidence secondaire à ainsi été alimenté dans toute la région. Les petites fermes sont les plus touchées, mais il reste encore de nombreuses fermes de 20 à 40ha. [...]
[...] Cela monte à 50% dans les Landes et concerne dans le Sud Ouest 15% des paysans (anormal par rapport au reste de la France). B. Souvent, une agriculture de polyculture, presque de survie Les spécialisations traditionnelles persistent (basse-cour, vins, fruits, «conserves maisons . Mais les jeunes s'en désintéressent et l'exode rural est massif et concerne tous ceux qui ont un diplôme. La région vieillit très vite. Les effets sont alors cumulatifs : perte d'école, de services . Il devient difficile de se marier : des foires aux célibataires sont nées dans le nord du Bassin Aquitain et se généralisent depuis 15-20 ans. [...]
[...] Aujourd'hui, la bascule vers les fruits et la vigne de qualité ne se dément pas. Le Sud Ouest reste toutefois une zone de culture dominante, avec une forte spécialisation dans le blé, le maïs, des plantes telles que le tournesol et le soja (malgré le manque d'eau estival) . C. Difficile de rendre compte des diverses spécialisations ou spéculations car 2 phénomènes jouent D'une part, il y a émiettement de petits pays en fonction de la très grande diversité de sols, de pente, des conditions climatiques . [...]
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