S'il est certain qu'en matière d'import-export, le port de Douala connaît de réels problèmes, il n'en demeure pas moins vrai qu'en raison du dragage insuffisant qui limite l'accès de grands bateaux, l'avenir du port de Douala est on ne peut plus inquiétant.
[...] Le Gabon, le Congo et la Guinée Équatoriale sont en plein chantier. Et le transport des marchandises se fait de plus en plus avec les grands navires qui choisissent les ports les mieux équipés à les recevoir et qui coûtent moins cher. C'est connu des échanges mondiaux prennent la voie de la mer. De ce point de vue, draguer devient une nécessité pour le port de Douala qui ne devrait pas être un port feeder, c'est-à-dire recevant des marchandises transbordées ailleurs. [...]
[...] Quel avenir pour le port de Douala? S'il est certain qu'en matière d'import-export, le port de Douala connaît de réels problèmes, il n'en demeure pas moins vrai qu'en raison du dragage insuffisant qui limite l'accès de grands bateaux, l'avenir du port de Douala est on ne peut plus inquiétant. Par Blaise Pascal Dassié Si dans le court terme rien n'est fait, bientôt les conteneurs du Cameroun seront transbordés pour la plupart en Guinée Équatoriale. Une société serait en train d'achever 450ml de quai. [...]
[...] Sur le plan de la compétitivité, le port de Douala est à la traîne. Abidjan qui connaît pratiquement le même niveau de trafic que Douala en 1985 est de nos jours, avec plus de 20 millions de tonnes traitées, le second port d'Afrique noire avec Durban en Afrique du Sud. Aussi surprenant que cela puisse paraître ans après le port de Douala reste autour de 6 millions 5 cent mille tonnes. Preuve si besoin en était de sa difficulté à sortir de sa mauvaise posture. [...]
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