La proportion de population urbaine en Asie du Sud Est était de 25% dans les années 1980, c'est l'une des plus faibles du monde. Bien que l'Asie du Sud Est soit un monde de campagnes pleines c'est aussi une région du monde ou se sont développés de grandes villes avec de très fortes densités. Ces villes sont donc intéressantes pour leurs caractères originaux qui les distinguent des autres grandes villes du monde en développement. Quels sont dès lors, les particularités des grandes villes d'Asie du Sud Est ? Leur urbanisation n'est pas récente et provient d'une ancienne tradition urbaine liée à la riziculture, et même si la société urbaine est minoritaire, elle est productrice de villes géantes qui cependant sont à l'origine de grosses difficultés dans la politique d'aménagement urbain (...)
[...] L'essor des villes L'urbanisation a beaucoup progressé depuis 1950. La démographie joue le rôle primordial du processus d'urbanisation : la population des villes augmente grâce à l'accroissement naturel et aux mouvements de population. Par conséquent les villes accroissent leur superficie, au détriment des bonnes terres cultivables qui sont depuis longtemps exploitées pour le riz. Entre 1950 et 2000, la part de la population des villes est passée d'environ 13% à plus de 37% de la population totale. Entre 1950 et 2000, la population totale est multiplié par 3 tandis que la population urbaine est multipliée par 5 ; La population urbaine à donc grandi plus vite que la population en général ce qui s'explique par : -Les migrations des campagnes vers les villes. [...]
[...] Ces disparités créent donc une véritable fracture au sein des pays entre espace mondialisé et espace laissés pour compte ce qui a pour conséquence d'avoir des états fonctionnant à deux vitesses. Conclusion. L'organisation et la réglementation des villes par les pouvoirs politiques pour gagner en salubrité et en meilleur répartition sociale reste un enjeu important, de même que les moyens de répartir la population au sein des pays. La question urbaine touche donc tous les domaines tant sociaux politiques qu'environnementaux et est un des principaux freins à la croissance économique des pays. [...]
[...] Bien avant l'époque coloniale, la progression de la culture du riz dit inondé à été associé à celle des peuples dominants dont ceux ayant établi leur contrôle sur les grandes plaines alluviales et deltaïques de la péninsule. A compté de la deuxième moitié du XIXème siècle la progression de la culture du riz a connu une accélération considérable. Actuellement le riz constitue 50 à des calories consommées et 50 à des dépenses des ménages. le développement des villes dépend d'une fourniture régulière de riz à prix bas et stables. [...]
[...] -En 2000 L'Asie du Sud Est compte 120 villes de plus de 100.000 hab. dont 15 dépassent le million et 6 dépassent les 5 millions. Il y a donc une multiplication du nombre de grande villes et très grandes villes. Phénomène qui s'accompagne d'une structure urbaine déséquilibrée : phénomène de macrocéphalie qui est un déséquilibre entre la plus grande ville d'un pays et les autres : -Bangkok concentre 70% de la population urbaine en Thaïlande et Manille plus de 40%. [...]
[...] Des cités agraires centrées sur des temples montagnes furent érigés au cœur de vastes systèmes hydrauliques. Ils étaient généralement centrés sur les grands bassins fluviaux. Exemple de cités : Pagan (fin XIe siècle qui est prospère jusqu'au XIIIe siècle), centre du bassin de l'Irraouaddi, ou encore Angkor dans la plaine Cambodgienne, particulièrement prospère du IXe siècle au XIIIe siècle. Aujourd'hui on peut dans plusieurs pays de la région identifier des villes généralement des capitales et villes portuaires principales dont l'origine ou la fortune est liée à la fonction de tête de pont commerciale pendant la période coloniale. [...]
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