En 25 ans, l'Asie orientale (Chine, Japon, Corée du sud et Japon) s'est affirmée comme un des pôles les plus dynamiques de l'économie mondiale. Elle génère aujourd'hui 1/4 de la richesse mondiale. Ce dynamisme est dû à une insertion de plus en plus poussée dans la mondialisation. Celle-ci peut se définir comme un processus géo-historique de longue durée qui tisse des relations multiples entre des territoires diversifiées.
L'Asie orientale (et notamment la Chine) s'est donc beaucoup ouverte sur le monde dans le dernier quart du 20ème siècle. Les répercussions sur son économie et sur l'organisation de ses territoires ont été profondes (...)
[...] Ces exportations de produits manufacturés jouent un rôle central dans l'insertion de l'Asie orientale dans la mondialisation. Deux secteurs émergent particulièrement: le textile et l'électronique. La production textile chinoise est la première mondiale et elle exporte partout dans le monde. Un besoin énorme en matières premières Les économie d'Asie orientale est d'autant plus ouverte sur le monde qu'elles ont un énorme besoin en matières premières. Ainsi la Chine est une très grande importatrice de métaux et d'énergie. Elle est le deuxième partenaire commercial de l'Afrique après les Etats-Unis. [...]
[...] Et aujourd'hui, la ville est confrontée a de nombreux défis liés à la surpopulation. La pollution notamment de l'air pose de nombreux problèmes. De plus, chaque jour Tokyo est victime d'engorgements. Cette situation se répand à toutes les grandes villes d'Asie orientale. Des régions en marge de la mondialisation La mondialisation touche inégalement les territoires. Outre les villes, elle favorise les espaces littoraux. Ainsi aujourd'hui, deux Chine se dessinent: une Chine littorale très intégrée sur le marché mondial et une Chine intérieure qui reste assez largement en marge de la croissance. [...]
[...] Pour répondre à ces questions, nous verrons d'abord que les villes sont les points nodaux de la mondialisation puis que l'économie de cette région est largement tournée vers l'extérieur et enfin nous étudierons les points noirs de la mondialisation en Asie orientale. I Les Villes d'Asie orientale: points nodaux de la mondialisation Le poids de Tokyo Les grandes villes d'Asie orientale, comme partout dans le monde sont les points nodaux de la mondialisation. Le poids de Tokyo, métropole mondiale, est considérable. C'est un des trois pôles de la Triade (c'est à dire des centres d'impulsion qui exercent des fonctions de commandement politique, économique, et technologique) avec New-York et Londres. [...]
[...] En Asie orientale, toutes les métropoles possèdent une Bourse, à l'exception de Pékin. La Bourse de Tokyo domine largement (c'est la deuxième mondiale, après New-York). La Bourse de Honk Kong est aussi très importante (9è mondiale) ainsi que celle de Taipei ( Taiwan). La Chine, aujourd'hui, a aussi des places boursières importantes comme celle de Shanghai ou de Shengzhen. L'Asie orientale est ainsi très bien fournie en places boursières signe de sa profonde insertion dans le processus de mondialisation II Une économie ouverte sur le monde Une économie tournée vers l'exportation Depuis 50 ans, la croissance économique de l'Asie orientale a été continue. [...]
[...] Cela a permis le redressement et la poussée impressionante du Japon après la deuxième guerre mondiale. De même les petits dragons asiatiques, la Corée du Sud et Taiwan ont pu émerger grâce à la mondialisation. Et la Chine profite à son tour de ce contexte. Mais cette croissance rendue possible grâce à la mondialisation ets inégale selon les territoires. La mondialisation crée une Asie orientale à deux vitesses,l'une intégrée et en croissance et une autre en marge qui ne profite que très partiellement des bienfaits du nouveau contexte économique. [...]
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