La façade orientale de l'Asie est l'une des plus fortes concentrations humaines du monde incluant le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, la Chine littorale et Singapour, soit un ensemble de plus de 700 millions d'habitants. C'est une aire marquée par la diversité des territoires (de la Cité-Etat aux provinces maritimes d'un Etat continent), des régimes politiques (démocratie populaire à parti unique comme la Chine ou la Corée du Nord ou monarchie constitutionnelle comme le Japon), des niveaux de développement (de la seconde puissance mondiale aux espaces en marge du développement de la Chine intérieure). Mais il existe un dénominateur commun à cette mosaïque : l'Asie orientale se caractérise par des taux de croissance élevés et comme une aire majeure de l'économie mondiale.
L'Asie orientale peut-elle s'affirmer comme un centre d'impulsion majeur de l'espace mondial ?
[...] Le Japon profite des inégalités de développement pour organiser une aire d'influence à son profit. Il domine l'Asie orientale : -par son commerce extérieur : il réalise 43% de ses échanges avec l'Asie orientale, espace qui est la première source d'excédent commercial du Japon, et il est le principal partenaire commercial des pays de la région. - par ses investissements : le Japon investit dans les mines en Indonésie et en Chine, dans les NPI et délocalise une partie de sa production dans les "pays ateliers". [...]
[...] Le tourisme est en pleine expansion. Les flux touristiques intra régionaux animent la zone : japonais, taïwanais, coréens du sud vont en Malaisie, en Indonésie, en Thaïlande ou au Laos. B.Des flux qui reflètent les écarts de développement 1. Un espace dominé par le Japon. Doc : La division régionale du travail en Asie orientale. "Une spécialisation verticale se fait jour pour les automobiles comme pour les téléphones portables, chaque pays se consacrant à une opération de l'ensemble du processus de production. [...]
[...] A Colin Doc : Japon et NPIA, des schémas de développement communs. " Le schéma de développement de chacun des pays d'Asie orientale a été le même : s'appuyer sur ses bas coûts de main-d'œuvre pour importer des composants, les assembler, puis exporter. Ensuite, au fur et à mesure que la population voit son niveau de vie augmenter, passer à des produits de plus haute valeur ajoutée et laisser les ateliers de montage au pays voisin. Aujourd'hui, ce "vol d'oies sauvages " est troublé par la Chine, qui a les moyens d'être à la fois, un atelier pas cher et un laboratoire high-tech " Le Monde novembre 2003. [...]
[...] B.Une aire de croissance économique spectaculaire 1. Le développement du Japon a précédé la montée en puissance des "dragons". L'industrialisation du pays commence en 1868 au début de l'ère Meiji, l'ère des lumières, l'ère de l'industrialisation du Japon et de son ouverture au monde extérieur. Les produits japonais sont alors des articles bon marché mais de médiocre qualité. La puissance japonaise est surtout militaire et se traduit par une politique expansionniste dans le Sud-est asiatique. Le Japon sort de la Seconde Guerre mondiale en partie détruite, mais dès les années 7O, il devient la seconde puissance économique mondiale. [...]
[...] Les importations sont progressivement remplacées par une production nationale, ensuite ces produits nationaux sont exportés et le Japon se lance à la conquête des marchés extérieurs, enfin, la puissance nippone multiplie les délocalisations pour tirer profit des avantages offerts par les pays voisins. Doc : Cycles de développement et division internationale du travail en Asie orientale. Le Japon a joué le rôle de centre d'impulsion du développement pour l'Asie orientale. C'est le premier pays de la zone à s'être industrialisé et il est à l'origine de la diffusion de l'industrialisation dans la région. Ses investissements et ses délocalisations, suivant la logique des avantages comparatifs, ont gagné les pays voisins selon un modèle en cercles concentriques autour du Japon. [...]
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