Arctique, nouvelles routes maritimes, gisements d’hydrocarbures, ressources minières, gisements "polaires", Laponie, Parc transfrontalier de Béring
L'Arctique, portion du globe terrestre centrée sur le pôle Nord et s'étendant jusqu'au cercle polaire, est l'un des derniers fronts pionniers. Après avoir été le territoire des explorateurs au début du XXème siècle puis un espace sous haute surveillance pendant la Guerre Froide, l'espace arctique pourrait devenir un territoire à enjeux multiples dont les atouts sont convoités par les puissants États riverains.
[...] Des espaces sont protégés en Arctique dans un cadre national : en Laponie ou dans le Parc transfrontalier de Béring. Le Conseil de l'Arctique qui réunit les États riverains pourrait être l'organisme permettant de se mettre d'accord sur la gouvernance de cet espace. Or, il apparaît clairement que ces sanctuaires naturels jouxtent des zones d'exploitation ou de prospection. Protéger un milieu particulièrement fragile ou l'exploiter économiquement est l'un des enjeux de l'Arctique. Ainsi le Groenland, en quête d'indépendance, souhaite miser sur ses ressources pour assurer son avenir loin du Danemark. [...]
[...] L'Arctique : un espace maritime géostratégique L'Arctique, portion du globe terrestre centré sur le pôle Nord et s'étendant jusqu'au cercle polaire, est l'un des derniers fronts pionniers. Après avoir été le territoire des explorateurs au début du XXe siècle puis un espace sous haute surveillance pendant la Guerre froide, l'espace arctique pourrait devenir un territoire à enjeux multiples dont les atouts sont convoités par les puissants États riverains. L'Arctique est un espace géostratégique en cours d'intégration à la mondialisation grâce à ses ressources naturelles et à l'opportunité de nouvelles routes maritimes c'est la raison pour laquelle, les États riverains le convoitent Les ressources avérées ou supposées de l'espace arctique sont autant variées que considérables. [...]
[...] Pourtant le Canada et les États-Unis sont en désaccord quant à son statut, le premier arguant de la nécessaire protection d'un environnement fragile, le second de la liberté de circulation. L'enjeu est en réalité celui du contrôle d'un espace hautement stratégique au même titre que les détroits de Malacca ou de Gibraltar. Ainsi, longtemps délaissé, l'Arctique attise désormais les appétits des États riverains. Constitué essentiellement de masses océaniques, ce territoire est partagé entre les espaces riverains à l'exception des eaux internationales qui se répartissent autour du Pôle Nord. [...]
[...] Les appétits des États arctiques sont ainsi en concurrence, car certains secteurs de l'Océan restent du domaine des eaux internationales, mais sont désormais revendiqués par les États-Unis, la Russie, le Canada et le Danemark. En 2007, la Russie de Poutine avait montré sa détermination de manière spectaculaire et controversée en plantant un drapeau russe en titane au fond de l'océan Arctique à la perpendiculaire du Pôle Nord. L'Arctique, en tant qu'espace maritime géostratégique, devient un territoire de la mondialisation. Néanmoins il demeure un milieu excessivement contraignant qui ne le fait ressembler à aucun autre. [...]
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