Anti-américanisme, fascisme, nouvel ordre mondial, idéologie, Guerre froide, Etats-unis
Dans l'histoire, toutes les puissances dominantes, dans la communauté des nations occidentales, ont suscité une aversion plus ou moins forte : francophobie du temps de la Révolution et de l'épopée napoléonienne, l'anglophobie du temps de l'Empire britannique. Il existe toujours, dans les peuples qui s'opposent à la puissance dominante, un mélange de ressentiment mais également une recherche plus positive d'égalité, une volonté de s'émanciper : les Indiens ou Irlandais dans leur rejet de la puissance britannique par exemple.
[...] Une jalousie pour une société riche et mobile On insisterait alors sur ses faiblesses et contradictions pour mieux cacher ses forces. C. Des relents de « fascisme » qui survivent dans le nouvel ordre mondial A. Adler écrit ainsi : « l'anti-américanisme d'aujourd'hui, sous des dehors vaguement progressistes, est un sentiment en réalité fascisant qui se trouve en sympathie avec le "fascisme musulman" propagé par les islamistes » (J'ai vu finir le monde ancien, 2003). Conclusion : Finalement, l'irruption de Ben Laden et Al-Qaeda depuis le 2009/2011 est une mauvaise nouvelle pour les antiaméricains de tout bord, elle est obligée à prendre parti et à se découvrir clairement : soit, l'Amérique est en droit de se défendre, soit en rejetant ce droit et en s'alignant peu ou prou sur l'islamisme radical. [...]
[...] Un anti-américanisme populaire : Le rejet par les populations dominées de l'impérialisme américain et de » américanisation » des valeurs. Quelques grandes figures populaires incarnent cet anti-américanisme par grande région du monde : hier Guevara et aujourd'hui Castro et Chavez en Amérique latine, Ben Laden dans le monde arabo-musulman, José Bové en France. Le rejet de la « coca-colonisation » (l'acteur français Louis Jouvet : « on veut nous remplacer notre vin rouge par du coca »). B. Un anti-américanisme intellectuel : Les philosophes réactionnaires allemands Heidegger, Schmidt et Kantorovitch, des écrivains et penseurs français de droite comme de gauche (Charles Maurras et J. [...]
[...] L'extrême droite rejette traditionnellement le modèle américain par haine des valeurs qu'il porte : Alain de Besnoit, le chef en France de la « nouvelle droite », est celui qui a sans doute le mieux exprimé dans les années 1970-1980 cette position de refus devant la volonté des États-Unis d'exporter leurs valeurs comme la démocratie, leur culture de masse et leur langue ainsi qu'un modèle de société multiraciale « dégénéré ». L'extrême droite apporte ainsi souvent son soutien aux dictatures attaquées par les Américains (la Serbie ou l'Irak soutenus par Jean-Marie Le Pen). II. Que révèle profondément cet anti-américanisme ? A. [...]
[...] Un anti-américanisme idéologique se diffuse avec l'affirmation du socialisme dans le monde, via les partis communistes. Il se renforce en Amérique latine, avec la construction des "voies nationales". Même un anti-américanisme aux États-Unis, à l'occasion notamment la guerre du Vietnam (Noam Chomsky, Suzanne Sontag). C. Après l'Empire ? Depuis la fin de la guerre froide, l'unilatéralisme diplomatique et militaire américain choque de plus en plus, aux États-Unis comme dans le monde. Michaël Moore incarne le mieux l'anticapitalisme et l'"anti-bushisme". II. [...]
[...] L'anti-américanisme : opposition idéologique ou fascination cachée ? Introduction Dans l'histoire, toutes les puissances dominantes, dans la communauté des nations occidentales, ont suscité une aversion plus ou moins forte : francophobie du temps de la Révolution et de l'épopée napoléonienne, l'anglophobie du temps de l'Empire britannique. Il existe toujours, dans les peuples qui s'opposent à la puissance dominante, un mélange de ressentiment, mais également une recherche plus positive d'égalité, une volonté de s'émanciper : les Indiens ou Irlandais dans leur rejet de la puissance britannique par exemple. [...]
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