Au début du XXe siècle, la population mondiale comptait à peu près 5% de migrants, c'est-à-dire personnes nées à l'étranger et vivant dans un autre pays. Ce chiffre aujourd'hui n'est plus que de 3% (environ 200 millions de personnes), mais on est dans une situation où ce chiffre augmente à nouveau. Il y a une moindre mobilité du facteur travail par rapport au facteur capital.
On entend par immigration l'installation durable d'une personne née dans un pays étranger. L'aspect durable est important, les touristes ne sont pas des migrants. On appelle immigré par conséquent toute personne née à l'étranger et qui vit dans un pays d'accueil. A priori le terme immigration concerne la première génération. Un immigré est aussi un émigré si on se place d'un point de vue de départ. L'immigration pour les uns représente l'émigration pour les autres.
L'analyse de l'émigration se fait sur deux plans : pourquoi il y a départ et s'il y a une possibilité d'accueil.
[...] C'est quelqu'un qui cherche à améliorer sa situation personnelle. Il y a des courants migratoires pour quitter la misère. Les migrants font une analyse coûts/ avantages. Ex : les irlandais dans les années 1840 qui sont partis aux USA. Il y a une logique économique derrière les courants migratoires : les populations des pays pauvres sont attirées par la richesse des pays riches. Dans les modèles néoclassiques de base, l'élément central du raisonnement est la différence des salaires entre deux pays. [...]
[...] Cette analyse insiste sur le fait que l'immigration c'est une stratégie familiale de diversification des risques, c'est une manière de limiter les fluctuations de revenus de la famille qui souvent dépendent de l'agriculture qui est donc très instable. L'immigration obéit à une logique d'assurance collective pour lutter contre l'incertitude. Cette approche montre plusieurs avantages : explique l'importance des transferts de fonds et explique la logique des regroupements familiaux. II. Les effets L'impact sur le marché du travail Les migrations permettent normalement une sorte de rééquilibrage mondial du marché du travail et permettent actuellement aux pays développés qui ont des problèmes démographiques d'éviter une réduction de la taille de la population active. [...]
[...] Quelle analyse peut-on faire des migrations et des courants migratoires internationaux ? Introduction : Au début du XXe siècle, la population mondiale comptait à peu près de migrants c'est-à-dire personnes nées à l'étranger et vivant dans un autre pays. Ce chiffre aujourd'hui n'est plus que de (environ 200 millions de personnes), mais on est dans une situation où ce chiffre augmente à nouveau (on est dans une phase d'accroissement de la mobilité du facteur travail). Il y a une moindre mobilité du facteur travail par rapport au facteur capital. [...]
[...] Dans l'immigration les règles du jeu sont fixées par les pays d'accueil qui sont actuellement débordés par l'immigration clandestine. Les moyens de transport et de communication aujourd'hui sont tels qu'on ne peut pas limiter l'immigration. Alena aux USA et pourtant ils créent un mur avec le Mexique. Il n'y a pas de nouvelle logique migratoire et les explications des courants migratoires ont toujours été un peu les mêmes : il y a d'abord une logique économique qui prime, mais il y a d'autres aspects à prendre en compte. [...]
[...] Odded Stark : ce sont les différences de salaires qui expliquent les mouvements migratoires. Mark Rosenzweig également a parlé de ceci. Le travailleur d'un pays A a un salaire Wa qui dépend du prix du travail qui est pratiqué dans son pays et au nombre d'heures qu'il travaille (quantité de travail=Qa). Le travailleur d'un pays B a un salaire Wb qui dépend des mêmes choses de wb et Qb. C'est la différence entre le prix du travail dans les deux pays qui va expliquer l'immigration. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture