L'Amérique Latine est le territoire du Tiers-Monde le plus urbanisé et le plus développé. Alors que certains pays parmi les plus importants prétendent à égaler économiquement les pays industrialisés, certains pays restent en net recul. De plus, l'Amérique du Sud est un espace très inégalement peuplé. On peut ainsi constater des zones en surpeuplement quand d'autres sont de réels déserts humains. Dès lors il est intéressant d'étudier plus avant ces inégalités et leurs conséquences économiques afin de mieux comprendre la situation particulière que vit ce continent.
[...] Le réseau urbain d'Amérique latine est donc très hiérarchisé. Ainsi, au Mexique, la capitale compte environ d'habitants et les deux villes suivantes dépassent juste les deux millions d'habitants (Guadalajara et Monterrey) et il reste une ville importante, Puebla, qui compte moins de deux millions d'habitants. On peut néanmoins remarquer qu'il y a au Mexique une cinquantaine de villes dont le nombre d'habitants est supérieur à Il est par ailleurs à noter que les contrastes entre les grandes villes très développées économiquement et les campagnes en recul son très important. [...]
[...] Ainsi, alors que dans les années 50, seules six agglomérations dépassent le million d'habitants, aujourd'hui, une centaine de millions d'habitants se répartissent sur une trentaine de villes, et quatre d'entre elles comptent plus de dix millions d'habitants (Mexico, Sao Paulo, Buenos Aires et Rio). Un réseau urbain très hiérarchisé Histoire coloniale de l'Amérique Latine lui a conféré une forte tradition de centralisation que l'on sent aujourd'hui encore a travers la forte polarisation autour des capitales. Dans la majorité de ces Etas, c'est la plus grande ville. Elle rassemble le plus souvent 30 à 40% de la population urbaine totale. [...]
[...] Ces bidonvilles occupent une place importante dans la ville, ils abritent aujourd'hui trente à quarante pour cent de la population et même jusqu'à cinquante pour cent à Bogota ou Port au prince. Les Andes connaissent aussi un exode. Ces montagnes, qui sont en relatif surpeuplement, connaissent un exode et l'on voit, malgré la croissance démographique, les campagnes se vider peu à peu. C'est ainsi qu'au Pérou ou en Equateur, les migrations vers la côte sont si importantes que le centre de gravité de la population, représenté auparavant par la Sierra, se trouve aujourd'hui sur la côte. On assiste donc à un mouvement vers la mer dans les régions montagneuses. [...]
[...] De plus, L'Amérique du Sud est un espace très inégalement peuplé. On peut ainsi constater des zones en surpeuplement quand d'autres sont de réels déserts humains. Dès lors il est intéressant d'étudier plus avant ces inégalités et leurs conséquences économiques afin de mieux comprendre la situation particulière que vit ce continent. Et c'est pour approfondir cette idée que nous étudierons tout d'abord les discontinuités présentées par ce territoire puis la polarisation urbaine et enfin l'importance des flux de population. Une discontinuité très accentuée Un peuplement important des Hautes Terres Il existe en Amérique Latine deux principaux types de foyers de peuplements qui concentrent, très souvent pour des raisons historiques, la grande majorité de la population. [...]
[...] On peut ainsi constater, qu'entre 2500 et 3500 m d'altitude, hauteurs auxquelles le climat est tempéré, les installations permanentes sont nombreuses. La densité moyenne dans ces zones est souvent supérieure à 50 habitants au kilomètre carré (elle excède même 100 habitants au kilomètre carré dans la région du lac Titicaca). L'importance des littoraux Dans ces régions, l'héritage précolombien est nul. Ce n'est donc pas un facteur explicatif du peuplement. Les populations se concentrent surtout dans les ports de l'Atlantique et les villes importantes. Ici encore, on peut avancer des raisons historiques. [...]
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