Les aires sociales et la répartition des ressources éducatives et communautaires de la ville du Saguenay

Résumé du document

La visite à laquelle nous avons assisté rend compte des disparités sociales et éducatives de l'arrondissement de Chicoutimi. Il met en avant la concordance entre les aires sociales et les zones de ressources communautaires et éducatives.

Nous définirons dans un premier temps les concepts clés que nous emploierons dans ce rapport. Puis, nous essaierons de répondre à la problématique suivante :

Comment les aires sociales influent-elles sur la répartition des ressources éducatives et communautaires sur l'arrondissement de Chicoutimi de la ville de Saguenay ?

La première partie portera sur une analyse sommaire de la distribution spatiale des ressources éducatives et communautaires, ainsi que sur la répartition des aires sociales.
La deuxième partie sera une analyse critique de ces aires, nos observations et constatations.

Définition des termes et concepts
Aire sociale : zone résidentielle où sont regroupés des ménages de même catégorie sociale, c'est-à-dire aux revenus généralement proches et ayant un niveau d'étude plus où moins semblable. Ce sont des zones urbaines homogènes.
Ressources éducatives : ensemble des formations scolaires et professionnelles affectées à une population sur un secteur géographique donné. On regroupe ici les formations du primaire au secondaire, ainsi que l'enseignement supérieur, les formations professionnelles, les formations spécialisées (handicap, troisième âge, réinsertion sociale et professionnelle).
Ressources communautaires : ensemble des lieux dédiés au travail social et au regroupement des personnes dans une volonté d'aide à la personne, d'ouverture culturelle, de regroupement familial.
Ces définitions seront davantage explicitées dans le développement ci-après.

[...]
Afin de mieux saisir la répartition géo-spatiale des lieux d'éducation et de regroupements communautaires, nous les avons classés dans des tableaux rappelant les catégories sociales et le titre du lieu. Nous nous sommes aidés des cartes de 1981 et 1991 sur la répartition socio-économique des habitants de l'arrondissement de Chicoutimi.
Les informations apparaissant en vert sont les ressources communautaires ou éducatives qui ont évolué vers une aire sociale supérieure durant la période 1981 - 1991 (« Zones socio-économiques et aires sociales, RMR de Chicoutimi-Jonquière 1991 » (...)

Extraits

[...] Là encore on peut s'interroger sur l'influence de l'école sur le quartier. Permet-elle de sensibiliser une population à la nécessité de l'éducation ? Joue-t-elle un rôle majeur dans le développement du quartier ? Le fait d'évoluer au sein d'une population majoritairement homogène culturellement aide-t-il à l'intégration de l'école et à la compréhension de son importance ? Conclusion Les zones socio-économiques déterminent généralement le choix d'implantation de tel ou tel centre d'éducation (professionnel, pour adultes, pour enfants Elles influent aussi sur la création de lieux communautaires. [...]

[...] Ressources communautaires : ensemble des lieux dédiés au travail social et au regroupement des personnes dans une volonté d'aide à la personne, d'ouverture culturelle, de regroupement familial. Ces définitions seront davantage explicitées dans le développement ci- après. Observation sommaire 1 Répartition des aires sociales Les aires sociales sont distribuées à travers la ville en fonction du revenu moyen des ménages, défini lui-même généralement par un certain niveau d'étude. On peut qualifier ces aires de zones résidentielles La carte Zones socio-économiques et aires sociales, RMR de Chicoutimi- Jonquière de 1991 divise en trois catégories ces aires résidentielles par rapport au revenu des ménages : pauvre, modeste, aisée. [...]

[...] Puis, nous essaierons de répondre à la problématique suivante : Comment les aires sociales influent-elles sur la répartition des ressources éducatives et communautaires sur l'arrondissement de Chicoutimi de la ville de Saguenay ? La première partie portera sur une analyse sommaire de la distribution spatiale des ressources éducatives et communautaires, ainsi que sur la répartition des aires sociales. La deuxième partie sera une analyse critique de ces aires, nos observations et constatations. Définition des termes et concepts Aire sociale : zone résidentielle où sont regroupés des ménages de même catégorie sociale, c'est-à-dire aux revenus généralement proches et ayant un niveau d'étude plus où moins semblable. [...]

[...] Les informations apparaissant en vert sont les ressources communautaires ou éducatives qui ont évolué vers une aire sociale supérieure durant la période 1981 1991 Zones socio-économiques et aires sociales, RMR de Chicoutimi-Jonquière 1991 Carte extraite du cours power point analyse sociogéographique Michel Perron septembre 2012) Distribution des lieux d'éducation Tableau représentatif de la situation géographique des ressources éducatives par aires sociales et type de service(s) proposé(s) d'après la carte Localisation des aires sociales, Zones socio-économiques en 1981 (cours Power Point Michel Perron septembre 2012) Répartition des zones communautaires Tableau représentatif de la situation géographique des ressources communautaires par aires sociales et type de service(s) proposé(s) d'après la carte Localisation des aires sociales, Zones socio- économiques en 1981 (cours Power Point Michel Perron septembre 2012). Analyse critique L'observation de ces cartes nous amène à penser que les aires sociales influent fortement sur la répartition des zones communautaires et éducatives. En effet, on constate que les zones défavorisées bénéficient d'un accès aux centres sociaux, répondant généralement aux besoins de la communauté présente. [...]

[...] De la même façon, les ressources éducatives sont distribuées spatialement par rapport aux besoins/attentes des habitants d'un quartier. Certains des lieux communautaires ont été mis en place dans des quartiers où vivait une population dans le besoin comme la soupe populaire mais qui ont évolués au cours du temps en quartiers moins modestes. Ainsi, ce local mis en place en 1972 est cartographié en zone rouge en 1981[3], mais devient zone verte en 1991. Il en va de même pour la maison d'accueil des sans-abris et de l'atelier de récupération, construits simultanément dans une zone défavorisée afin de se compléter dans l'aide à la personne. [...]