A l'échelle mondiale : en tête des productions tropicales : canne à sucre, café, cacao, agrumes, soja, blé, viande. L'Amérique Latine représente 10% des exportations mondiales de produits agricoles mais 77% pour les bananes, 52% pour le café, 46% pour le sucre.
Depuis une vingtaine d'années, les productions ont augmenté (doc.2 p.271).
Dans les économies nationales : en moyenne entre le ¼ et le 1/3 de la population active mais des inégalités selon les pays : 12% de la m-o en Argentine où élevage extensif requiert peu de bras mais 47% en Bolivie et 52% au Guatemala. Proportion supérieure aux pays développés mais inférieure à l'Afrique (souvent plus des ¾) ou l'Asie (souvent près des 2/3).
Malgré diversification des économies, encore une place importante dans PIB et surtout dans les exportations (...)
[...] Par ailleurs les anciens propriétaires qui recevaient des indemnités pour les terres expropriées pouvaient investir ces sommes dans l'industrie (ou le tourisme : ex au Pérou dans la région de Cuzco). _ apporter une solution au pb de l'exode rural en améliorant le niveau de vie des campagnes. Les réformes ont suivi différentes modalités : certaines visant la réussite économique ont épargné les grands domaines productifs et les expropriations ont été indemnisées. D'autres plus radicales visaient à casser le pouvoir de l'oligarchie terrienne (aucune indemnisation, cas de Cuba en 1959 et du Nicaragua en 1979). [...]
[...] La Bolivie et le Guatemala entreprennent une réforme en 1953. Dans le cas du Guatemala, pour le gvt d'Arbenz il s'agissait de distribuer aux paysans uniquement les terres non exploitées par les latifundistes en laissant même à ces derniers une réserve pouvant aller jusqu'à 90ha de terres en friches. En juin 1954, un coup d'Etat fomenté par la CIA porte au pouvoir Castillo Armas qui engage une contre réforme : sur un total de 602000 ha expropriés sont remis à leurs propriétaires. [...]
[...] cette agriculture modernisée perd son autonomie. L'Etat a encouragé ce processus de modernisation en soutenant les prix de certaines productions, en finançant la recherche, en accordant des crédits subventionnés ou encore en fournissant de l'assistance technique. Par ailleurs l'amélioration des infrastructures (routes, barrages) a contribué à cette modernisation. Les grandes entreprises, depuis longtemps présentes dans les plantations, renforcent leurs positions dans cette agriculture capitaliste : United Brand (ex United Fruit) contrôle la filière de la banane en Amérique Centrale (doc 7 p.273), Cargill intervient massivement dans les filières céréales et soja. [...]
[...] Les stuctures agraires en Amérique Latine et leur évolution jusqu'au début des années 80. A.Des structures inégalitaires issues de la colonisation. Doc et 3 p. 259.Existence à la fois de très grandes exploitations peu nombreuses mais qui occupent une superficie importante et de très petites exploitations nombreuses mais qui occupent une faible part de la surface agricole. Ex : au Pérou : les exploitations de moins de 5 hectares représentent 77% du total des exploitations mais de la surface, celles de plus de 1000 ha représentent du nombre et de la surface. [...]
[...] Agriculture et développement en Amérique Latine. Intro : Agriculture en Am. Latine = encore un secteur important dans pop. active, l'économie et les échanges extérieurs. Secteur en voie de modernisation toutefois n'entraîne pas de réels développement et les inégalités foncières sont à l'origine de tensions dans les campagnes ; la solution adoptée est souvent de mettre en valeur de nouvelles terres. Comment expliquer cette situation particulière de l'agriculture latino-américaine ? I. L'agriculture latino-américaine : importante à plusieurs niveaux, mais un échec économique global. [...]
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