Attention aux simplismes abusifs : cette zone comprend à la fois céréaliculture beauceronne ou briarde, l'élevage normand ou la viticulture champenoise : c'est donc une région d'agriculture diverse. C'est une agriculture qui évolue depuis très longtemps et qui est spéculative en fonction du ravitaillement des villes et de Paris. Avec le chemin de fer, il y a eu spécialisation régionale, exode rural et accroissement global de la part des élevages. Cela a provoqué très tôt une spécialisation entre les zones du centre du Bassin parisien et les périphéries : "grande culture" face aux régions en général d'élevage ou de culture plus extensive. C'est peut-être l'agriculture la plus efficace du monde. Pourtant, le Bassin parisien connaît, comme l'ensemble de l'agriculture française, de très graves difficultés complexes à traiter (...)
[...] Cela a provoqué très tôt une spécialisation entre les zones du centre du Bassin parisien et les périphéries : grande culture face aux régions en général d'élevage ou de culture plus extensive. C'est peut-être l'agriculture la plus efficace du monde. Pourtant, le Bassin parisien connaît, comme l'ensemble de l'agriculture française, de très graves difficultés complexes à traiter. Les problèmes sont nouveaux et ne dépendent plus seulement des agriculteurs : surproduction, baisse tendancielle des prix, absence de maîtrise des coûts, directives européennes. Face à la puissance des IAA et face à la concurrence du reste du monde, l'avenir de cette agriculture très puissante et capable n'est pas assuré. I. [...]
[...] Cette agriculture est aussi accusée de polluer de plus en plus. L'UE pose aussi de gros problèmes : la PAC a poussé l'agriculture du Bassin parisien à produire de plus en plus pour faire face aux besoins français et européens. Mais en 2002-2003, les conditions sont différentes : quotas face aux surproductions chroniques d'où baisse des prix. Face à cela, il est difficile de trouver de nouveaux marchés dans le monde alors que l'agriculture du Bassin parisien est fortement concurrencée par les USA ou le Canada. [...]
[...] Cela réduit de plus en plus les marges et les profits. Cette agriculture qu'on croit évoluée, donc stable et forte, e révèle alors fragile, souvent trop endettée et sensible aux aléas climatiques. Conclusion Cette agriculture apparaît forte et capable dans sa grande majorité, mais elle connaît, malgré sa diversité, les problèmes actuels des agricultures françaises. Elle a du mal à maintenir ses niveaux de production, d'efficacité et de prix, alors que le contrôle des coûts lui échappe trop souvent face aux IAA et aux circuits de distribution. [...]
[...] Du fait de cette longue histoire, l'agriculture a paru peu touchée par les tribulations des années 1950-1970 (exode rural, remembrement, modernisation accélérée étaient déjà faits depuis XVIIIe s.) et semble donc plus apte à suivre les exigences de la modernité. II. La grande agriculture du centre du Bassin parisien Modèle d'efficacité. Sols lœssiques très épais parfois, platitude globale qui a permis de mettre en place de grands lots de parcelle, très tôt mécanisés, soutien de marchés urbains porteurs et accessibles par la Seine. [...]
[...] Ces pays étaient des zones d'embouche. À l'inverse, Val de Loire profite de sa position méridionale et ses sols légers pour s'orienter vers le vignoble de qualité ou l'arboriculture et le maraîchage. Le facteur d'éloignement de Paris a joué pour la Lorraine ou la Basse- Normandie jusqu'au XIXe siècle : il y a eu polyculture vivrière et élevage pour vendre au loin des produits élaborés. Puis avec chemin de fer, ces régions ont évolué vers l'élevage dominant dont on pouvait évacuer les productions vers les villes. [...]
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