La colonisation est à l'origine d'une urbanisation plus complète du continent Africain. Les villes Sahéliennes importantes durant la période précédente ont été marginalisées. Le pouvoir colonial se donne 3 objectifs : contrôler, administrer et exploiter, les villes sont les relais de ce pouvoir. De nouvelles villes apparaissent à partir de quelques localisations privilégiées : les ports, les gares, les gisements miniers. La croissance d'Abidjan est un bel exemple (...)
[...] Les grandes phases du conflit. Une trame urbaine ancienne. Il y avait des villes en Afrique bien avant l'arrivée des colonisateurs. Dans la zone sahélienne, les villes manifestaient les liens commerciaux existant entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Noire. La côte orientale de l'Afrique comportait de nombreuses villes marchandes qui se livraient au commerce avec des pays arabes et asiatiques. Enfin en Afrique du Nord, la diffusion de l'Islam a donné lieu a de nombreuses créations urbaines (Kairouan : 670 et Marrakech 1062) La rupture coloniale La colonisation est à l'origine d'une urbanisation plus complète du continent Africain. [...]
[...] La ville ouverte sur le monde. L'information circule mieux le niveau d'instruction y est plus élevé ce qui favorise la baisse de la fécondité et l'émancipation des femmes. La créativité y est stimulée sur le plan littéraire et artistique, il existe un cinéma malien, Burkinabé. Le festival international du cinéma d'Amiens a permis de découvrir des œuvres de réalisateurs africains. La ville favorise une synthèse originale des méthodes et des valeurs africaines avec les méthodes et les valeurs de l'occident. [...]
[...] Depuis la fin de l'apartheid cette zone est envahit de construction diverses. De nouveaux quartiers résidentiels de villes apparaissent en périphérie dans des sites généralement agréables - la ville traditionnelle : beaucoup plus densément peuplée, équipée sommairement avec des rues beaucoup plus étroites et tortueuses. En Afrique du Nord, cette partie de la ville antérieure à la colonisation est appelée Médina on y trouve les Mosquées, les Souks. Les maisons sont aveugles sur la rue et elles s'ouvrent sur des cours intérieures. [...]
[...] La croissance d'Abidjan est un bel exemple. Au début du 20ème siècle, Abidjan ne compte guère plus de 1200 habitants. La construction d'une voie ferrée vers OUAGADOUGOU, le statut de capitale (de la colonie) et le percement du cordon littoral en 1954 font grossir la localité. En 1960, elle compte 250000 habitants. A l'époque coloniale, la taille des agglomérations reste modeste comparée aux grandes villes européennes. La ville du Caire compte plus d'un million d'habitants dans les années 20 mais quelques villes d'Afrique noire seulement dépassent le 100 hab. [...]
[...] Dans les quartiers légaux, il existe des fontaines ; dans les quartiers illégaux, on utilise l'eau des marigots ou alors on effectue des corvées d'eau lointaines. Les maladies liées à la mauvaise qualité de l'eau sont fréquentes. L'évacuation des eaux usées et des déchets. Cette évacuation n'est assurée que dans les quartiers modernes et il y a de gros risques de maladies dans les quartiers populaires. La prédominance du secteur informel Les emplois officiels sont insuffisants, les activités industrielles sont insuffisantes, elles se limitent souvent à la valorisation des matières premières. [...]
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