Le processus de colonisation (domination, impérialisme) du monde par l'Europe remonte au 16e siècle. Dès cette époque, Portugais et Espagnols se partagent le monde connu et fondent des colonies (territoire soumis à un État étranger, la métropole). Une nouvelle doctrine est née, le colonialisme, qui préconise l'établissement et le développement de colonies, considérées comme source de puissance.
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les Européens réactivent la « course aux colonies » et les grandes puissances européennes étendent leur domination sur l'ensemble du monde. Avec la révolution industrielle, l'Europe monopolise les moyens de la puissance, les hommes et les richesses.
De 1885 à 1914, les Européens achèvent la conquête de l'Afrique et se partagent un continent objet de vives convoitises. En 1945, en Afrique subsaharienne (Afrique noire, Afrique située au sud du Sahara), la France possède l'Afrique-Occidentale Française ou AOF (Mauritanie, Mali, Niger, Sénégal, Côte d'Ivoire), l'Afrique Équatorial Française ou AEF (Tchad, Centrafrique, Congo, Gabon) et Madagascar.
[...] Les coups d'État militaires deviennent une maladie chronique de l'Afrique subsaharienne: on en dénombre une cinquantaine entre 1960 et 1990. Quelques dictateurs sanglants qui pillent les richesses de leurs pays marquent l'histoire de l'Afrique subsaharienne : Bokassa en Centrafrique de 1965 à 1979, Idi Amin Dada en Ouganda de 1971à 1979, le général Mobutu au Zaïre de 1965 à Une amorce d'évolution à la fin des années 1980. A la fin des années 1980, l'Afrique se trouve dans une période charnière: l'autoritarisme est remis en cause, les opposants s'expriment plus nettement, l'aide financière diffusée par l'Europe est soumise à l'obligation de démocratiser les États. [...]
[...] ( En 1960 les Etats francophones d'Afrique noire et Madagascar obtiennent leur indépendance tout en conservant des liens de coopération économiques et culturels privilégiés avec la France. B. Les indépendances difficiles et/ou tardives 1. Le Congo belge. De grandes compagnies exploitent le sol et le sous-sol du pays au moyen d'une main-d'œuvre strictement encadrée et tenue à l'écart de toute forme de participation politique. Les premières revendications nationalistes se heurtent à l'opposition des colons, qui ont pour devise "pas d'élites, pas d'ennuis". [...]
[...] La conférence condamne le colonialisme, et réclame le soutien de l'ONU aux luttes pour l'indépendance : elle constitue donc un encouragement aux pays d'Afrique encore dominés par les puissances coloniales à s'émanciper à leur tour. Elle affirme aussi son refus de l'alignement sur les deux Grands, absents de la conférence. II. Les voies d'accès à l'indépendance A. Des indépendances le plus souvent pacifiques et négociées 1. L'accession à l'indépendance des colonies britanniques. La décolonisation de l'Afrique subsaharienne débute dans les territoires britanniques de l'Ouest. [...]
[...] L'Afrique subsaharienne, du milieu des années 1950 à la fin des années 80 Introduction Le processus de colonisation (domination, impérialisme) du monde par l'Europe remonte au 16e siècle. Dès cette époque, portugais et Espagnols se partagent le monde connu et fondent des colonies (territoire soumis à un État étranger, la métropole). Une nouvelle doctrine est née, le colonialisme, qui préconise l'établissement et le développement de colonies, considérées comme source de puissance. À partir de la seconde moitié du 19e siècle, les Européens réactivent la course aux colonies et les grandes puissances européennes étendent leur domination sur l'ensemble du monde. [...]
[...] L'émancipation de l'Afrique noire débute dans les territoires britanniques de l'Ouest. La "Gold Coast" (Côte de l'Or) inaugure le mouvement. Grâce à l'action de son leader nationaliste, Kwame Nkrumah, la Gold Coast obtient l'autonomie (self-government) en 1954 et son indépendance en 1957 et prend le nom de Ghana. Kwame Nkrumah choisit une voie d'accès à l'indépendance qui s'inspire de l'action non violente et des principes de désobéissance civile de Gandhi : "Je signalai qu'il y avait deux manières d'acquérir l'autonomie, l'une par la révolution armée et l'autre par des méthodes non- violentes constitutionnelles et légitimes. [...]
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