N'Krumah, fondateurs de l'organisation de l'unité africaine, Kabou, Peulh, Soussou, guerre, politique, Afrique, développement, Japon, héritage culturel, système libéral, responsabilité de l'Afrique, système managérial négro-africaine, idéologie
Le développement peut se définir comme le progrès en extension et en qualité. Cette définition est celle qu'ont adoptée toutes les nations de la terre sinon tous les continents. En ce qui concerne l'Afrique, très souvent, pour parler d'elle, l'unanimité est d'accord sur le langage de son hospitalité, sa fraternité profonde et sa solidarité. Celles-ci sont des caractéristiques ontologiques africaines. Mais en fait, ces caractéristiques n'influent en rien sur le développement qui lui-même, paraît être inexistant en Afrique. Tout porterait à croire que les mentalités africaines seraient la base du sous-développement du continent noir.
[...] Axelle Kabou, l'Harmattan 1 991 208 p. », in Bulletin de l'APAD, n° 2 de 1991, Version numérique Penda SOW, Retourner à la société, in Sud-Hebdo, n° 91 du 8 février 1990, p11 Edem KODJO, Op.Cit., p131 Jean MFOULOU, l'OUA : Triomphe de l'unité ou des nationalités ? [...]
[...] Les régions côtières de l'Afrique comme la côte de l'or, la Sénégambie, ont vu monter grâce au commerce, une nouvelle classe florissante d'origine africaine ou afro-européenne qui s'enrichissait et semblait dominer l'avenir. Ceci montre à quel point le cliché d'une Afrique réduite, dès le départ, à l'esclavage, en raison de sa faiblesse et de son ignorance est loin d'être vrai. Cette classe loin d'avantager le continent a largement contribué à son déclin. Elle s'est contentée d'accumuler des richesses en faisant de l'import-export comme les hommes d'affaires d'aujourd'hui. [...]
[...] Cela est encore louable, car de cette attitude peut sortir un modèle de gestion purement africain. Car dans l'économie communautaire, l'émulation, le courage au travail, l'endurance sont des valeurs hautement appréciées. Dans les villages, les accusations de paresse figurent au nombre des plus grandes humiliations que l'on puisse infliger à un individu en âge et en état de travailler. Mais quelles sont alors les raisons de la sous-productivité de l'Afrique ? L'explication la plus plausible est celle du refus du développement. L'ethnie et la chaleur sociale sont alors les principaux critères de recrutement. [...]
[...] L'on constate aujourd'hui que les leaders politiques africains reproduisent ou cultivent les mêmes éléments. Sinon comment expliquer le fait que ces hommes ont préféré renforcer leurs accords de coopérations avec l'étranger au détriment d'une solidarité qui de tout temps a fait cruellement défaut à leur continent Comment expliquer aussi le fait que plus on est diplômé en Afrique, plus on se croit être la proie de la jalousie sociale et de la sorcellerie Une telle élite intellectuelle ne peut sauver l'Afrique. [...]
[...] Il n'y a jamais de licenciement. On comprend alors pourquoi les performances chiffrées ne font pas partie des soucis des Africains. Aussi le chef d'entreprise a le droit de manifester au grand jour la différence de statut entre lui et les employés (femmes, voitures, villas ) en puisant dans les caisses de l'entreprise. Et de surcroît pour l'Africain, c'est normal, car cela contribue au respect du chef. On comprend alors que le sous-développement ne soit pas le fruit du hasard et que les employés privilégient les baptêmes, les funérailles, les mariages au détriment de leur gagne-pain. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture