L'Afrique dans la mondialisation: quels nouveaux défis pour ce continent pluriel, dissertation de géographie réalisée par un professeur
L'Afrique participe peu à la mondialisation par la faiblesse de ses échanges : ces exportations ne représentent que 1,3% des exportations mondiales et sa part n'a pas cessé de diminuer depuis 1970. Elle fournit 3% des importations européennes et pour 2% des importations américaines. L'Afrique importe peu : elle compte pour 1,4 % seulement du total mondial des marchandises circulant dans le monde. 95% de ce qui s'échange en biens matériels dans le monde se fait par voie maritime.
1. une Afrique en marge du système monde
2. de nombreux obstacles à l'intégration mondialisante
3. les effets de la mondialisation sur la mise en valeur du territoire
[...] Les effets de la mondialisation sur la mise en valeur du continent africain 1. Les investissements créateurs d'inégalité dans le mise en valeur des territoires extrême diversité des capitaux investis Investissements ponctuels dans les périmètres agricoles, miniers, les gisements d'hydrocarbures : les multinationales veulent se développer, pas développer le territoire, les routes sont goudronnées parce qu'elles vont à l'usine = les retombées directes ou indirectes des investissements sont très sélectives = formation d'enclaves, de corridors agricoles, miniers, pétroliers avec des retombées discutables sur les économies locales : peu de création de richesse et d'emplois Au profit des grandes régions urbaines Les investissements profitent aux grandes régions urbaines, à quelques régions côtières, aux régions minières, aux grandes agglomérations, ces dernières offrant tous les avantages au bon fonctionnement de ces périmètres investis = services, infrastructures, transport, main d'œuvre locale, logements protégés pour les coopérants, aéroport international. [...]
[...] Principes dénoncés dès les années 1980, notamment par l'Algérie, l'Egypte, la Tanzanie et la Guinée : développement de politiques auto-centrées = retrait délibéré des règles de la mondialisation. Mais la majorité des états africains n'ont pas fait ce choix Les partenariats privilégiés Critiques aux indépendances du pillage organisé du 1/3 monde Réponse officielle par la création d'organismes financiers crées en Europe tels le FED (fonds européen de développement), la BEI (la banque européenne d'investissements), la CCCE (Caisse Centrale de Coopération Européenne). [...]
[...] Amélioration des conditions de vie des campagnes. Mais 1980-1990 : chute des cours mondiaux des marchés de ces grandes cultures coloniales Aggravation de la situation à partir des accords de Marrakech 1994 par mise en concurrence avec les productions des pays des Suds : café en concurrence avec la production brésilienne et vietnamienne = prix tirés vers le bas. Triple choc concurrentiel : - Sud-Sud : les pays du Sud produisent les mêmes choses - Nord-Sud : Pays du nord qui produisent des cultures tropicales : bananes islandaises, kiwis français et néo-zélandais ; canne à sucre concurrencée par la betterave à sucre ; avocats israéliens, oranges espagnoles La productivité des industries du Nord font qu'elles consomment de moins en moins de matières premières en provenance de l'Afrique. [...]
[...] Csq : décrochage de l'Afrique du fait de la concurrence internationale plus marquée. 1980's : démantèlement des filières de commercialisation étatique avec les PAS (Plan d'Ajustement Structurel) dans le but de réaliser des économie sur les dépenses de la fonction publique. Transfert de compétences vers les firmes privées : privatisations pour alléger les finances publiques. Parallèlement : dépendance alimentaire accrue : plus d'autosuffisance en Algérie, en Egypte : premier pays importateur de céréales du continent africain, troisième importateur mondial ; très forte dépendance alimentaire. [...]
[...] IDE : investissements directs étrangers = l'Afrique perçoit seulement des IDE mondiaux. VALORISATION : Ces chiffres traduisent la faible intégration, voire la marginalisation de l'Afrique, certains parlent de déconnexion ; les chiffres sont plus faibles que dans les années 1970 ; sa marginalisation s'est accentuée ; ces partenaires économiques sont peu nombreux : seulement quelques privilégiés, souvent anciennes puissances coloniales = mise sous tutelle du continent africain par les anciennes puissances coloniales (Brunel S.) + de 2/3 des échanges ont lieu avec l'Europe (GB et France surtout) dans le cadre d'institutions particulières : la zone franc CFA et le Commonwealth. [...]
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