Énergie - Environnement, Zones actives intracontinentales, subduction, mouvement des plaques tectoniques, asthénosphère, croûtes continentales, marges océaniques, plaque eurasienne, plaque africaine
La subduction, à l'origine du mouvement des plaques en tirant en profondeur une plaque océanique devenue plus dense que l'asthénosphère sur laquelle elle repose, peut entraîner, si sa vitesse est supérieure à celle de l'accrétion océanique au niveau de la dorsale, l'entrée en collision des croûtes continentales des deux marges océaniques. Il en résulte donc, à priori, une fermeture de l'océan qui les séparait ; une disparition (ou un enfouissement) des paléotraces de son ouverture (fossé d'effondrement l'origine de la marge passive) ; des matériaux de la croûte océanique tant lors de sa formation (dorsale) qu'après subduction (métamorphisme) et des modifications des lithosphères continentales en collision du fait des nouvelles contraintes compressives subies.
La poursuite d'une convergence après collision explique la persistance d'activité sismique et volcanique. La zone active séparant les plaques eurasienne et africaine est-elle explicable par une collision ? Y existe -t-il des traces d'une éventuelle histoire océanique et/ou de modifications post-collisionnelles ?
[...] Principales déformations et mouvements tectoniques associés 1. A l'affleurement Les massifs granitiques des Alpes montrent d'importantes déformations souples (plis parfois, couchés) ou cassantes (failles inverses) souvent associées (plis failles, écailles) → De même nature que celles des zones de subduction (prisme d'accrétion et arc magmatique) elles témoignent de contraintes tectoniques compressives importantes ayant engendrées un fort raccourcissement de la surface occupée au sol par les structures originelles et sont caractéristiques des zones de convergence La datation des terrains superposés mis à l'affleurement par ces structures tectonique montre de nombreux empilements chronologiquement anormaux concernant souvent des étendues de plusieurs de dizaines de kilomètres. [...]
[...] → Il en résulte donc, à priori – une fermeture de l'océan qui les séparait – une disparition (ou un enfouissement) – des paléotraces de son ouverture (fossé d'effondrement l'origine de la marge passive ) – des matériaux de la croûte océanique tant lors de sa formation (dorsale) qu'après subduction (métamorphisme) des modifications des lithosphères continentales en collision du fait des nouvelles contraintes compressives subies → La poursuite d'une convergence après collision explique la persistance d'activité sismique et volcanique Problématique : La zone active séparant les plaques eurasienne et africaine est-elle explicable par une collision? Y existe -t-il des traces d'une éventuelle histoire océanique et/ ou de modification s post- collisionnelles) ? 1. [...]
[...] Principales caractéristiques morphologiques d'une Z.a.c.i 1. Topographie Les zones continentales sont associées à de grandes chaînes de montagnes à reliefs élevés. La chaîne alpine, plus grand massif montagneux d'Europe, s'étend du SE français à Vienne en Autriche. Géographiquement on distingue : – une partie occidentale essentiellement franco-Italienne formant un arc à concavité Est dont le creux est par Berne, Turin et Gênes et qui comprend les massifs cristallins les plus élevés dans ses parties externes (ouest) et médianes Mont blanc, massif de la Vanoise . [...]
[...] → elles sont interprétables comme les superpositions en profondeur de discontinuités entre unités chevauchées et unités charriées. Elles témoignent de nombreux charriages des parties internes de l'arc vers les parties médianes et externes et donc d'un véritable écaillage de la croûte continentale européenne au sein de l'arc Cette disposition suggère que cette portion de croûte continentale aurait alors été liée à une plaque océanique subduite et rabotée en résistant la subduction Le prolongement en surface d'un des grands réflecteurs coïncide avec un chevauchement majeur caractérisant la chaîne alpine , le chevauchement pennique frontal séparant des terrains chevauchés peu déformés et peu métamorphisés de la zone dauphinoise de terrains chevauchants de plus en plus déformés et métamorphisés des domaines plus médiaux et internes Remarque : La complexité de l'interprétation géologique des Alpes est renforcée par l'effet de l'érosion qui a pu isoler des terrains allochtones (=Klippes) ou faire réapparaître en surface des terrains autochtones chevauchés (=fenêtres ) (exemple : massif de Dent Blanche situé en domaine médian mais appartenant au domaine interne ) 3. [...]
[...] Racine crustale L'étude conjointe du profil sismique Ecors et d'autres techniques permet interpréter un des réflecteurs les plus profonds comme le MOHO (=limite croûte / manteau) → Le MOHO s'enfonce fortement (jusqu'à -70 kms) à peu prés à l'aplomb des reliefs, signe d'un épaississement de la croûte et de la formation d'une racine crustale. caractéristiques des chaînes de collision → Cette racine s'explique par l'empilement continu d'écailles de charriage de plus en plus épaisses qui compense le raccourcissement en surface lié à la persistance de la convergence post-collision. [...]
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