Famine au Bengale, incitation aux cultures commerciales, politique fiscale oppressive, campagnes d’intensification agricole, semences à haut rendement, émiettement des terres agricoles, partages successoraux
Aujourd'hui, l'Inde est le 2e producteur mondial de riz, blé et canne à sucre. C'est aussi le 1e producteur de lait et de protéagineux. Par contre, en terme de rendements par hectare, le pays n'est que 51e pour le riz, 32e pour le blé et 118e pour les protéagineux.
On doit prendre en compte 5 paramètres :
1) les densités de populations : en 2001, 72% de la population indienne vit à la campagne ;
2) le caractère agricole des campagnes ;
3) l'association élevage-culture qui joue sur l'intensité de l'agriculture ;
4) une alimentation basée essentiellement sur des céréales ;
5) les pouvoirs du Centre et des Etats fédérés
[...] En Inde, ce phénomène se traduit par la prise de conscience que les superficies cultivables ne sont pas extensibles et que le pays ne peut pas continuer à dépendre des importations. Au nom de l'autonomie (self-reliance), les rendements par hectare augmentent et les systèmes de culture se modernisent. On propose alors un paquet technologique aux agriculteurs avec 3 éléments indissociables : Les variétés à haut rendement : entre 1997 et de la surface en blé et du riz sont cultivés en VHR, ce qui représente du total des céréales. [...]
[...] Le maintien de la ruralité 1. À la recherche du village indien Aujourd'hui des villages ont accès à l'électricité. Selon Metcalfe, un administrateur anglais de 1830, les communautés sont de petites républiques où les relations de réciprocité garantissaient une certaine sécurité. Dans les années 1970, des études de terroir (terme employé par les africanistes français) montrent que les villages indiens ne sont pas isolés, qu'il existe des différences régionales entre eux et qu'ils ne représentent pas des touts homogènes. Avant, la représentation que l'on avait du village indien était celle des castes dominantes qui excluait les conflits, les rapports de force et les oppressions. [...]
[...] Avec elle, les agriculteurs ont accepté de dépendre des marchés pour plusieurs raisons : la Révolution concerne surtout les cultures vivrières (céréales) ; la politique des prix mise en place par l'État Les autres moteurs du productivisme a. Une politique de prix plutôt incitative Avant, la priorité pour l'État était de lutter contre la famine. Pour ce faire, il menait une politique de soutien à la consommation urbaine en maintenant des prix bas. En 1964- institutions montrent un changement de priorité. [...]
[...] On a ensuite pensé que ce modèle se répandrait. En 1970, lancement d'une politique d'homogénéisation pour rétablir l'équilibre au profit des cultures, des régions et des groupes sociaux délaissés. La libéralisation de 1991 remet cette politique en question, car l'intégration de l'agriculture dans les filières agroalimentaires orientées vers les marchés urbains et internationaux favorise les inégalités spatiales et sociales. a. Les inégalités culturales Les disparités entre grains alimentaires (céréales et légumineuses) La hausse de la productivité liée à la révolution verte concerne surtout le blé. [...]
[...] Les rivières sont très disputées : A. Vaguet parle de gé-eau-politique Il faudrait avant tout diminuer les gaspillages : on estime que de l'eau est perdu par infiltration et par sur-utilisation. De plus, les ouvrages sont mal entretenus. En Inde, l'eau est de mauvaise qualité : trop salée quand il y a surtirage à proximité de la mer, trop riche en nitrates dans les régions d'agriculture intensive Agrobusiness ou révolution doublement verte ? a. L'essor de l'industrie agroalimentaire En Inde, le secteur agroalimentaire est appelé à croître, avec le soutien du gouvernement. [...]
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