Union européenne, UE, construction européenne, Europe fédérale, gouvernance, intégration à la mondialisation, projet européen, identité européenne, démocratie européenne, euroscepticisme, populisme
-> appelle les États européens à dépasser leurs divisions pour s'unir dans une nouvelle géopolitique, vision d'affrontements mondiaux : souligne le problème que pose le morcellement de l'Europe.
Cet appel n'est pas nouveau : dès le 16e siècle, premiers projets de rassemblements européens : Sully au 17e siècle, l'abbé de St Pierre dans les =1710 écrit Projet pour rendre la paix perpétuelle, Kant écrit Pour la paix perpétuelle (1795) dans lequel il propose un projet de confédération d'États républicains, Victor Hugo défend les USA d'Europe en 1849. Dans l'entre-deux-guerres, projets de fédérations européennes : Aristide BRIAND prononce en 1929 un discours devant la SDN dans lequel il appelle à la création d'une union fédérale européenne.
[...] doutes sur l'économie : en 2001, stratégie de Lisbonne présentait Europe comme modèle de la société de la connaissance, mais faible croissance, crise de l'euro, chômage plus important donc problèmes structurels encore importants Désillusion par rapport au projet européen : l'Europe aurait favorisé la concurrence des autres au détriment des Européens et incapable de réguler les effets de la mondialisation. Doutes sur l'influence européenne : peine à avoir un poids sur les relations internationales (surtout que les autres ne comprennent pas trop comment ça marche). Doute sur l'objectif : Europe fédérale ? Gouvernement européen ? Développement du supranational ou retour à une simple coopération ? [...]
[...] Passage de 6 à 28, et d'autres États ont vocation à l'intégrer (Balkans) avec le but que la construction européenne soit synonyme du continent. Repose aussi sur la logique d'approfondissement des politiques communes : tous les domaines sont désormais concernés, et l'Europe joue un rôle croissant dans ces domaines. Mais cette Union connait aujourd'hui des difficultés : construction européenne régulièrement confrontée à des crises, mais crise semble aujourd'hui plus profonde (crise du fonctionnement des institutions, du projet européen, de la démocratie européenne). [...]
[...] Donc redéfinition des critères d'intégration pour les rendre plus contraignants. Critères d'abord fixés à Copenhague : État de droit, économie de marché viable, capacité à souscrire aux obligations et aux objectifs de l'UE ; puis redéfinis en 2006 : désormais, le plus important = capacité de s'intégrer à l'UE désormais et viabilité des institutions politiques, économiques et financières. En réalité, ces intégrations ne sont pas le facteur majeur du blocage de l'UE. Les économies sont en cours de rattrapage : PIB des 10 pays intégrés passe de 40% en 1999 à 52% en 2008, intégration économique + pas d'intégration massive (sauf Grande Bretagne) Relèvement de l'Allemagne liée à l'intégration des PECO (délocalisation partie de l'industrie). [...]
[...] Et masque le problème fondamental du projet européen (qui est flou et problème de l'identification des citoyens européens à l'UE). III. LA DEMOCRATIE EUROPEENNE EN CRISE La crise de la démocratie européenne en crise est visible à travers les élections européennes. En 2014, le taux d'abstention de 57% et montée des partis eurosceptiques (UKIP = 26% ; FN = 26%). Mais éclatement de l'Union européenne : France, GB, Autriche Suède, Finlande (partie des vrais Finlandais mais Pays-Bas, Roumanie, Belgique ont reculé, et partis europhiles ont bien résistés en Italie, Allemagne, Espagne. Donc paysage complexe, hétérogénéité. [...]
[...] Donc manque de réactivité en cas de crise (pas d'exécutif fort). Manque de clarté : Au lieu de simplifier l'exécutif européen, le traité de Lisbonne l'a complexifié = trop de personnes à la tête à l'Europe (cf power point). Complexification de la prise de décision : Développement polycentrisme depuis =10 ans et chevauchement de compétences entre les différentes institutions. Pas choix entre politique supranationale et intergouvernementale : Traité de Lisbonne a à la fois renforcé le Conseil européen et du Parlement Manque de débat européen : parait sans projets. [...]
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