Trois Brésil, terre de contrastes, modernité, richesses, agriculture, Nordeste, Sao Paulo, urbanisation, surpopulation, capitaux étrangers, sécheresse, fazenderos, sertao, SUDENE Super Intendance pour le Développement du Nordeste, pétrole, café brésilien
On parle de "trois Brésil". Le premier est le Brésil moderne. Il est formé par la région sud et la région sud-est qui concentrent la majeure partie de la population et des richesses du pays alors que géographiquement, elles ne représentent que 18% du territoire. C'est donc une zone en surpopulation. En termes de richesse, c'est plus de 70% du PMV qui est issu de ces régions. Ce Brésil occupe le premier rang au plan agricole et industriel, tous les indicateurs y sont positifs.
[...] Cela devint un facteur de croissance pour la nation brésilienne. On assiste à l'implantation d'autres secteurs économiques à São Paulo et à l'implantation de l'élite brésilienne. Puis le secteur industriel connait lui aussi une impulsion et ceci grâce à l'accumulation de capitaux générée par la globalisation du café. SP devient le moteur de l'économie brésilienne. Urbanisation et surpopulation Va s'en suivre une urbanisation de SP qui résulte de cette économie du café. Les populations vont se déplacer au sein même du Brésil et cette économie de café va provoquer une arrivée massive d'immigrés européens (notamment après l'abolition de l'esclavage quand la main-d'œuvre manquait). [...]
[...] Ces écrivains ont su exploiter la question foncière dans le nord-est et ont rendu hommage à la résistance des réticentes, des habitants du Sertão. Ils revendiquent l'appartenance des habitants du Sertão à la société brésilienne. La question d'une pauvreté aussi prononcée dans une région qui possède autant de ressources naturelles continue de se poser. La sécheresse est-elle la cause essentielle de ce sous-développement ? Quel poids les structures coloniales ont-elles aujourd'hui dans l'organisation de la société ? Quelles seraient les solutions ? Les différentes zones Au sein même du nord-est, il y a des contrastes, différents nord-est. [...]
[...] Rio perd son statut et SP devient le principal centre de production de café, mais aussi d'exportation du café brésilien. SP va alors jouer un rôle majeur dans la croissance économique et financière du pays. Cette transformation fulgurante est donc due à la production de café. Cette expansion rapide de la culture du café va s'accompagner d'une hausse de la demande au Brésil et dans le monde. Au-delà du marché européen, le café brésilien envahit aussi le marché nord-américain. Les Américains deviennent alors les premiers consommateurs du café brésilien. Vers 1888, le café représentait environ 61% des exportations brésiliennes. [...]
[...] Le Brésil à conquérir. C'est le centre ouest où ont été implantés la capitale Brasilia et le Nord amazonien. Ces deux régions contrastent avec le brésil traditionnel et le moderne. Ce sont des régions immenses et vierges. Ce Brésil à conquérir représente 64% du territoire brésilien hab/km carré = population à conquérir). Des politiques sont mises en place afin de favoriser le peuplement de ces régions et on peut dire que la conquête est en marche pour ces régions. Il faut aussi apporter une réponse à la surpopulation du sud et du sud-est. [...]
[...] Une autre zone est le Sertão, qui se situe dans l'intérieur, c'est là qu'on retrouve la population la plus pauvre, mais aussi la plus peuplée. Le climat est semi-aride, plusieurs mois peuvent s'écouler sans une goutte de pluie. Au plan agricole, il y a donc des difficultés à produire. Les habitants du Sertão sont les sertanejos. Ils sont appelés à faire tous les 5-6 ans, en période de grosse sécheresse. On les appelle les retirantes : ils se retirent en fonction du degré de sécheresse. [...]
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