démographie, évolution, modèle, natalité, mortalité, transition démographique, changement économique, éducation et scolarisation, population
Si on travaille sur la population mondiale, on a une population fermée qui n'a pas d'échange migratoire avec l'extérieur et donc la croissance démographique est provoquée par le seul jeu du mouvement naturel (naissances et décès).
Les populations des ensembles régionaux sont quant à elles ouvertes et les croissances vont dépendre du mouvement naturel et des migrations qui ne contribuent que très modestement à l'évolution sauf dans le cas d'exception.
La question est de se dire comment vont évoluer les deux composantes du mouvement naturel pour provoquer cette évolution particulière de la population avec une croissance dans les pays en développement et développés et puis de ralentissement dans la plupart d'entre-deux.
[...] La transition démographique est plutôt tardive, la baisse de la mortalité est d'abord assez lente et ne commence qu'à partir des années 30 tandis que la baisse de la natalité ne commence que dans les années 60 de façon lente et progressive. Malgré les nombreuses politiques mises en œuvre pour aider fécondité en ce compris la stérilisation forcée, l'Inde a vu sa natalité baisser beaucoup plus lentement que ce que les autorités souhaitaient. Le cas de l'Algérie montre un autre type de processus de transition. [...]
[...] Synthèse : Ces cartes ont une vertu : elles sont construites avec une légende qui est la même. En 1950-54, les données les plus anciennes que l'on dispose pour l'ensemble du monde montrent que la notion de pays en développement avait encore un sens sur le plan démographique. On a une sorte d'uniformité dans les pays en développement du P2rou jusqu'à la Chine ou aux Philippines. Partout, on a un taux de natalité supérieur à 40 pour mille avec comme exception le cône Sud de l'Amérique latine qui est toujours le même. [...]
[...] En Argentine, la baisse de la natalité s'observe dès la dernière décennie du 19ème siècle. La transition suit quasiment le modèle européen mais on voit aussi que la transition n'est pas achevée puisqu'il faut attendre les années 2000 pour qu'il y ait une baisse de la natalité qui fait passer celle-ci de 25/1000 à 15/1000. Le modèle de transition brésilien suit une transition mexicaine. La baisse de la mortalité est déjà bien en cours dans la 2nd moitié du 19e siècle et continue tranquillement. [...]
[...] En conclusion, on peut dire qu'il n'y a pas une transition démographique mais DES transitions démographiques en fonction des niveaux initiaux de natalité et de mortalité, de l'intensité et date de la réduction de la mortalité et de la natalité mais aussi en fonction des niveaux des taux d'accroissement naturel. Il y a aussi des contrastes multiples entre les pays développés et en voie de développement mais aussi au sein même de ceux-ci. Ça amène à remettre en question la théorie de la transition démographique en se disant que le schéma structuro-fonctionnaliste compte tenu de ses diversité de trajectoires doit être au minimum nuancé. [...]
[...] Autres influences des communautés migrantes sur les communautés d'origine : l'économie (les revenus versés par le migrant dans le pays d'origine : ce sont les rémittences, qui représentent un volume important, plus important que le volume de l'aide internationale publique) Il y a 3 éléments importants qu'il faut prendre en compte dans cette optique : Les décalages chronologiques dans les transitions démographiques créent des conditions différentes pour leur déroulement. La transition démographique en Europe a été un processus endogène initié par des changements structurels internes aux sociétés. [...]
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