La consommation énergétique européenne explose ces dernières années (l'UE à 25 consomme 16,5% de l'énergie mondiale). L'UE consomme 2 fois ce qu'elle produit, et est donc dans une situation de forte dépendance. La part des importations devrait passer de 50% de ses besoins globaux à 63% en 2020. Deux mesures drastiques doivent donc être prises. Tout d'abord réduire la consommation en augmentant l'efficacité énergétique. Car si elle s'est améliorée de 15% ses dernières années, et est largement supérieure à celles des USA, elle reste trop énergivore. La faiblesse des politiques publiques de promotion des économies d'énergie est notable, en particulier dans les transports ? surtout routiers ? qui captent 1/3 de la consommation finale. Une politique claire et structurelle à long terme est donc nécessaire (...)
[...] La première éolienne expérimentale est lancée en Allemagne en 1959. Les premières centrales solaires sont ouvertes en Espagne et en Italie, dès 1981. [...]
[...] Le nouveau contexte écolo-énergétique européen et mondial le replace au cœur des débats, alors qu'il assure 17,8% des besoins de l'UE à 25.Se posent aujourd'hui la question de la sécurisation ou de la fermeture des centrales d'Europe de l'Est (technologie obsolète et sans enceinte de confinement) ainsi que celle de la fermeture et du démantèlement d'ici à 2025 d'une partie du parc en fin de cycle technique (une centrale à une durée de vie traditionnelle de 35 à 45 ans) , mais le débat s'alimente également autour de la gestion des déchets (sélection des sites de stockage définitif) et du lancement de la nouvelle technologie franco-allemande plus économe qu'est l'EPR (réacteur européen à eau présurisée). De nombreux pays, après des années d'hésitations, se dotent ou renforcent leur parc (Finlande, Pologne, France . La France, grâce au groupe AREVA, est le seul pays d'Europe occidentale à maitriser l'ensemble de la filière, des mines d'uranium à la construction des réacteurs du marché mondial) et à la gestion des déchets. [...]
[...] Enfin car ce secteur est trop stratégique pour se passer de l'intervention directe ou indirecte de l'État et de la puissance publique. Les différences au sein de l'UE se traduisent tout d'abord dans la forte concentration du marché énergétique : Allemagne, France et RU représentent 50% du marché, et on atteint 75% en ajoutant l'Espagne, les Pays-Bas et la Pologne. Le degrés de dépendance est aussi une clé d'analyse : Malte est dépendante à 100% des importations, alors que la Norvège ou le RU sont des exportateurs nets. [...]
[...] Le système énergétique européen : entre autonomie, efficacité et marché I. Montée des besoins et forte dépendance La consommation énergétique européenne explose ces dernières années (l'UE à 25 consomme 16,5% de l'énergie mondiale). L'UE consomme 2 fois ce qu'elle produit, et est donc dans une situation de forte dépendance. La part des importations devrait passer de 50% de ses besoins globaux à 63% en 2020. Deux mesures drastiques doivent donc être prises. Tout d'abord réduire la consommation en augmentant l'efficacité énergétique. [...]
[...] Les importations couvrent déjà 82% des besoins en pétrole, et 54% en gaz. L'épuisement des gisements à 20 ans de la mer du Nord[1] (exploités depuis 1965) va fragiliser à moyen terme la position européenne qui fait appel à un nombre restreint de producteurs (Russie, Algérie et Norvège fournissent 95% du gaz). Face aux hydrocarbures, la portion du charbon a fortement baissé ces dernières années en 2005) malgré la présence de réserves énormes dans le sous sol, accélérant un cycle de fermetures et de restructurations débuté aux Pays en 1960 et poursuivi en Belgique et en France (dernier puis lorrain fermé en 2004). [...]
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