Superposition des Religions au Sénégal

Thèmes abordés

Religions Sénégal Animisme Islam Christianisme Superposition des religions

Résumé du document

On cherche à savoir comment les religions sont nées ou se sont installées au Sénégal ?

Géographiquement parlant, le Sénégal se situe sur la pointe extrême occidentale du continent, bordé à l'ouest par l'océan Atlantique, au nord par la Mauritanie, à l'est par le Mali et au sud par la Guinée et la Guinée Bissau.

A l'intérieur du pays se trouve la Gambie; une enclave de 197 000 km2.
Le Sénégal est composé de plusieurs ethnies; les wolof, les séreres, les toucouleurs et les diolas.

La religion dominante y est l'Islam (95%), suivit par le christianisme (3.4%) et l'animisme (1%).
Cependant le Sénégal se définit comme un pays laïc.
L'animisme est la religion la plus ancienne de l'Afrique noire.

Extraits

[...] En effet cette religion est proche de la magie. On se protège contre les mauvais esprits. A l'origine la population animistes est réfractaire à l'Islam. Ils ont combattu les individus qui on voulu les convertir. Pendant la colonisation française, la France s'est battue à leur côté pour combattre l'Islam. Malgré l'islamisation grandissante, l'animisme résiste. Les croyances et mites demeurent au cœur de la vie économique et politique du pays. Par la suite cependant les cultes et magies seront bouleversés par les religions exportées. [...]

[...] C'est l'expansion de l'islam. Le mouridisme sera la dernière phase de l'expansion. Cheich Amadou Bemba propage l'enseignement de la religion de façon pacifique, et non par la guerre. C'est l'islam modéré. De cette façon le Sénégal ne connait aucune rebellion. III- Le christianisme : religion « importée » d'Europe Le christianisme vient de l'ouest, via l'océan Pacifique, par la conquête. Les occidentaux arrivent sur la côté avec le commerce. Cette religion née dans les zones côtières et est véhiculée par la colonisation. [...]

[...] Née dans un contexte de famine, on attire plus facilement les individus. Grâce à son mouvement, l'islam devient militante. L'islam apparaît alors pluriethnique, mais la charia est enfin appliquée. Des confréries musulmanes sénégalaises verront le jour. On cherche à convertir encore. El Hadji Omar Tall va animer la guerre sainte. Il veut détruire les pays non musulmans et combattre la France. Des alliés des pays de l'islam le rejoignent. Les confréries seront véritablement implantées grâce à ces mouvements religieux qui ont une figure emblématique dans les villes saintes. [...]

[...] Le roi exerce lui le contrôle sur une partie des routes commerciales, dont les routes menant au Sénégal. Le commerce est animé par des négociants arabes. Ils introduisent eux aussi la religion dans le pays. L'islam devient un produit échangé. Ainsi dès le XI ème siècle, une vague de conversion atteint le Sénégal grâce aux intérêts économiques, à l'islam du « souverain » et la protection des arabes. La première vague d'islamisation est reconnue en tant qu' « islam de la Cour ». Les rois sont convertis, eux, par opportunisme, mais aucune pratique religieuse n'est suivie. [...]

[...] Les nouveaux chrétiens sont alors partagés entre la foi chrétienne et les pratiques du terroir (animistes en pratique). IV- La cohabitation des trois religions Malgré cette pluralité religieuse, le Sénégal vit en harmonie. La constance pacifique est liée à la société et la sociabilité du pays. Pour le peuple sénégalais, ils sont avant tout frères ou sœurs. Il n'existe pas de communautarisme, mais au contraire une solidarité fraternelle. Lors des fêtes musulmanes sont invités les chrétiens par exemple, et vice versa. [...]