A la suite de l'effondrement de l'URSS, superpuissance jusqu'en 1991, la Russie perd un nombre important de territoires et voit la montée de contre-pouvoirs tels que la mafia et les industriels pro-capitalistes. D'autre part, l'Etat se trouve dépourvu d'une partie de ses terres agricoles, avec le démantèlement des démocraties populaires et de l'Asie centrale, ainsi que de ses richesses énergétiques. Nous pouvons constater que la Russie est moins avantagée territorialement que l'URSS, mais non pas moins puissante. En effet, aujourd'hui, la Russie est un Etat ayant profondément modifié son économie planifiée et socialiste au profit d'un modèle plus libéral, devant encore faire ses preuves. Cependant, malgré une nouvelle intégration à la mondialisation et de nouvelles ouvertures sur le monde, en 2010, d'après Alternatives Internationales, elle se classe 58ème au rang de l'IDH (Indice de Développement Humain), sur 182 pays. Quelle est la position de la Russie, état voulant retrouver sa puissance passée et se heurtant à des problèmes de développement ? Afin de répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps que la Russie porte les marques des Suds, puis dans un deuxième temps nous remarquerons qu'elle possède de nombreux atouts non négligeables. Enfin, nous étudierons le fait que pour la Russie, l'avenir est un défi.
[...] Concernant les sols, ceux-ci sont très fertiles dans la région de la taïga, cette forêt boréale constituée de conifères et de bouleaux et celle de la forêt mixte. Au Sud, le triangle utile, ou tchernoziom est renommé pour la culture des céréales dans les Terres Noires Néanmoins, certaines ressources, dans la Russie d'Europe, autrefois présentes en quantités très importantes, commencent à décliner, voire à s'épuiser à force d'être exploitées. La ville minière de Norilsk a perdu 50000 habitant depuis 1989. [...]
[...] La société Russe est fragile et de plus en plus inégalitaire ; alors que la crise économique frappe durement certaines régions, les administrations locales ou régionales restent impuissantes, faute de moyens et d'influence politique. En fait, l'effondrement du bloc communiste a laissé place au chômage, les baisses de revenus, la paupérisation des personnes âgées ou des couples ayant plus de trois enfants (20 à 40% des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté). Dans les grandes villes, l'urbanisation est accélérée, parfois précaire et augmente les écarts entre les foyers : à Moscou, il existe un écart maximal de 28 entre les revenus des 20% les plus riches et les plus pauvres. [...]
[...] L'attitude et le gouvernement de la Russie semblent être les principales causes de cette violence, surtout que Moscou n'a pas de solutions à apporter. Cependant, il ne faut pas négliger le fait que la Russie est un Etat tentant, par le biais de Medvedev de reconquérir sa puissance perdue et d'entamer un redéveloppement, grâce aux multiples atouts mis en lumières précédemment. Le président Russe, cherche à moderniser la Russie en promouvant les investissements privés et étrangers ainsi que les innovations dans les domaines stratégiques comme l'énergie, les transports, les technologies de pointe ou spatiales mais également concernant l'information ou la médecine. [...]
[...] Cette contribue au rayonnement international de la ville de Moscou, une métropole émergente. L'organisation de l'espace urbain à Moscou fonctionne sur le principe de centres et de périphéries. C'est-à-dire qu'elle est constituée d'administrations et d'infrastructures comportant les fonctions gouvernementales en son cœur. Puis, dans une périphérie proche, elle contient le CBD, puis dans un troisième périmètre, le nouveau quartier d'affaires en construction et des logements de standing. Une voie ferrée, des axes routiers entourent l'agglomération et ses banlieues, les reliant aux principaux aéroports, aux hypermarchés occidentaux ? [...]
[...] En 2008, l'espérance de vie à la naissance était de 68 ans, soit un taux bien trop faible pour que la Russie soit assimilée aux pays de la Triade. On évoque même parfois une espérance réelle de 59 ans pour les hommes en proie à un alcoolisme récurrent et culturel. En outre, l'environnement et le climat social n'incitent pas beaucoup les jeunes couples à procréer, puisqu'ils n'ont pas confiance en l'avenir. L'Etat providence a disparu avec le bloc communiste en 1991, laissant la population dans la pauvreté, ne les protégeant plus et n'offrant plus de services publics. [...]
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