Le Royaume-Uni est aujourd'hui la 6ème économie du monde. Son rayonnement et sa notoriété sont internationales. Il exerce ainsi une influence prépondérante sur ses anciennes colonies rassemblées dans le Commonwealth des Nations. Son PIB par habitant est de 32 160 $ par habitant en 2005. Le Royaume Uni est aussi la 3ème puissance européenne et abrite l'une des 4 ville-mondes existantes : Londres ! Son économie est fortement tertiarisée : elle est même le leader de ce domaine avec la City qui est la 1ère place financière du monde selon le Global Financial Centres Index. (La monnaie britannique : la Livre Sterling est une des 5 monnaies de réserve mondiale. Elle est largement utilisée dans le monde pour les échanges internationaux.) Cette tertiarisation est amorcée par Margaret Thatcher qui accède au pouvoir en 1979. Cette nouvelle politique économique se développe en réaction à la politique de l'Etat-providence et de la social-démocratie en vigueur depuis 1945. Cette politique est aussi plébiscitée dans d'autres pays industrialisés occidentaux, notamment les Etats-Unis d'Amérique de R. Reagan. Cette vision de l'économie n'a jamais été remise en cause par la classe politique britannique et est celle qui prévaut aujourd'hui. Ainsi le New Labour se développe dans les années 90 et est élu en 1997 sous l'égide de Tony Blair. Celui-ci va donc approfondir la politique économique entamée par Thatcher et poursuivie par J. Major. Il va aussi accompagner le développement de la City et de la finance. Secoué par la crise financière de 2007-2008 et fortement touché par la récession qui s'ensuit (2009 - nos jours), le Royaume Uni tente de repartir de l'avant en oubliant ce qui s'est passé. Les Britanniques ont élu un nouveau premier ministre en 2010 pour remplacer Gordon Brown, qui arrivait en fin de mandat. Le nouveau cabinet à la tête du pays est une coalition Conservative / Lib-Dem dirigé par David Cameron (Conservateur). Le programme sur lequel le cabinet a été élu est clair : il doit impérativement réduire le déficit budgétaire, diminuer le chômage et rassurer les marchés financiers.
Quels bilan et perspectives économique pour le Royaume-Uni ?
Ainsi nous présenterons le triomphe du capitalisme financier au Royaume-Uni, puis nous analyserons la domination de Londres sur celui-ci, et enfin nous envisagerons une potentielle perte de vitesse du système suite à la crise financière de 2008. (...)
[...] Le système bancaire et financier qui faisait la fierté des britanniques a failli s'écrouler comme un vulgaire château de carte en 2007. Le gouvernement travailliste de Gordon Brown a alors du creuser la dette publique afin de le sauver, et ainsi sauvé l'économie britannique. Mais une fois la crise passée, il a fallu soutenir les secteurs les plus en difficulté, toujours en creusant la dette. Le résultat est de ce fait catastrophique : la dette publique a explosée Le cabinet Cameron est obligé d'instaurer une politique de rigueur caractérisée par des coupes budgétaires drastiques. [...]
[...] Des infrastructures obsolètes et mal entretenues Fruit de trois décennies de sous investissement massif, les réseaux de communication, vitaux à la bonne marche d'une économie développée, sont très males en point. Après un quasi abandon des équipements publics sous l'ère Thatcher à la sphère privée, les Travaillistes tentent un peu tard, après la crise des inondations de 2007 et 2009, à développer une politique à long terme de gestion et modernisation des infrastructures. Ces crises ont mis en exergues les défaillances du système défensif du Royaume uni contre les crues et plus largement de l'obsolescence généralisée des infrastructures. [...]
[...] En parallèle de ces projets, une autre entité indépendante de la GLA : la Tfl (Transport For London) réalise un projet de modernisation et d'amélioration des lignes de métro de la capitale. Ce programme ce déroule jusqu'en 2016 et prévoit d'améliorer la capacité totale de passager transportable. C. Londres : une cité-état dans un pays à bout de souffle ? La croissance londonienne est le moteur de l'économie du Royaume Uni. Sa croissance est bien supérieure à celle observée dans les autres régions. [...]
[...] Son PIB par habitant est de $ par habitant en 2005. Le Royaume Uni est aussi la 3ème puissance européenne et abrite l'une des 4 ville-mondes existantes : Londres ! Son économie est fortement tertiarisée : elle est même le leader de ce domaine avec la City qui est la 1ère place financière du monde selon le Global Financial Centres Index. (La monnaie britannique : la Livre Sterling est une des 5 monnaies de réserve mondiale. Elle est largement utilisée dans le monde pour les échanges internationaux.) Cette tertiarisation est amorcée par Margaret Thatcher qui accède au pouvoir en 1979. [...]
[...] Le taux de syndicalisation tombe de 53% en 1979 à 28% en 2006 Bien que le bilan social du Thatchérisme soit catastrophique, cette politique a permis au Royaume Uni de récupérer son rang parmi les grandes économies après 2 décennies de crises (1960-1980). Ses finances publiques sont assainies, et le chômage a fortement diminué. Ce médiocre bilan sociale permet le retour des travaillistes aux affaires avec pour slogan : things can only get better Les travaillistes vont poursuivre les réformes structurelles engagées par Thatcher et Major. Loin de les remettre en cause, ils vont les approfondir. [...]
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