Premier producteur mondial d'énergie, les Etats-Unis sont aussi, de loin, le premier consommateur par habitant : consommation double de celle des Européens avec 8 tep/hab/an; soit 20% de l'énergie consommée dans le monde.
Cela s'explique par l'abondance des ressources nationales et les modes de consommation. Mais la prise de conscience de l'épuisement des ressources arrive assez tôt, pour preuve la préoccupation de mettre la main sur les gisements du Moyen-Orient. Les Etats-Unis sont devenus de plus en plus dépendants de l'extérieur… tandis que d'autres préoccupations apparaissaient liées à l'environnement. Mais une page se tourne actuellement compte tenu de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels en Amérique.
[...] Aujourd'hui, par le canal de Suez, transitent du trafic maritime mondial (tout trafic confondu) en tonnage. 1980-1988 : guère Iran-Irak, nouvelle menace De nouveaux oléoducs permettent l'acheminement soit vers la mer Rouge soit vers la Méditerranée La Petroline (1200 km d'est en ouest + branchement du pétrole irakien) L'oléoduc Irak-Turquie (1100 km) permet l'évacuation du pétrole vers la Méditerranée depuis le port de Dörtyol Actuellement pays jouent donc un rôle essentiel : l'Égypte en contrôlant Suez (mais seulement pour les pétroliers [...]
[...] Il devait être largement au-dessus de 60 dollars ce qu'il est depuis 2005 pour que l'exploitation soit rentable. Car le coût de production de près de 50 dollars par baril est comparable à celui de l'offshore très profond du Golfe du Mexique ou des sables bitumineux du Canada. Le saut technologique, ensuite. La fracturation hydraulique, et surtout la possibilité de forer des puits horizontaux, explique aussi le fort développement des shale oils. Résultat : les États-Unis sont redevenus en 2011 exportateurs nets de produits pétroliers pour la première fois depuis 1949. C'est un événement ! [...]
[...] En 1945 Roosevelt avait rencontré le roi d'Arabie. Après 1973, et suite à la formation de l'OPEP, l'Arabie Saoudite décide de nationaliser progressivement le pétrole comme les autres pays membres d'ailleurs : en 1974, puis en 1976. L'Aramco est ainsi nationalisée. Cela ne veut pas dire que les EU soient évincés de la zone ; d'ailleurs les bénéfices pétroliers des monarchies du Golfe ont profité largement à la remontée globale du cours des actions à New York (placement des pétrodollars). [...]
[...] Toutefois l'État fédéral ne contrôle pas tout aux États-Unis, et si les avancées venaient d'ailleurs ? Exemples à l'échelle des états fédérés : les réductions de GES sont effectives dans 24 états : le précurseur aux EU a été la Californie, vite rejointe par des états canadiens, à commencer par le Québec. Plusieurs dispositifs ont été mis en place et sont transfrontaliers (unions régionales on peut parler là d'intégration régionale) : une vingtaine d'états US concernés. De tels procédés ont été inventés aux EU et réalisés pour réduire les pluies acides aux États-Unis et ont connu des succès (programme Acid rain Ce système des marchés de permis d'émission fait partie du dispositif du Protocole de Kyoto. [...]
[...] Dans les années 1930-1950, l'État fédéral équipe le territoire en hydroélectricité : les barrages de la Tennessee Valley Authority, Hoover Dam sur le Colorado Tous les cours d'eau sont équipés. Toutefois, les richesses hydrauliques du pays semblent sous-exploitées. Quant au nucléaire, il est né aux États-Unis ; après un fléchissement dû à un accident en 1979 de la centrale de Three Mile Islande (Pennsylvanie), il est en cours de relance particulièrement pour équiper la Californie coutumière des pannes d'électricité. Toutefois, comme partout, le nucléaire trouve ses opposants Mais surtout LE PAYS ÉNERGIVORE ! [...]
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