Tout d'abord, l'opposition Nord/Sud reste encore forte de nos jours en ce qui concerne l'économie : en effet, dans des régions telles que l'Asie du Sud, en 2000, 44% des habitants vivent avec moins de 1$ par jour comme en Afrique subsaharienne où 46 habitants vivaient à la même époque avec la même somme contre deux habitants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et cinq en Asie, Europe centrale et Asie orientale. Cette opposition est aussi valable dans le domaine de l'information et de la communication : (...)
[...] D'Algérie, quant à elle, a choisie de développer les industries de base sur son territoire car elle les considère comme industrialisantes et dynamisantes c'est pourquoi elle s'est dotée d'un parc industriel imposant qui repose sur l'exploitation minière. Ce type de modèle économique se voit remis en cause de nos jours car l'État y est beaucoup trop interventionniste. Certains autres pays ont fait le choix de ne pas vivre que de leurs ressources naturelles comme l'Arabie saoudite afin de pouvoir jouir d'une grande liberté au niveau économique mais la chute du cours du pétrole à la fin des années 1980 a ruinée ce pays et ses habitants. [...]
[...] Cette voie n'a eu qu'un seul succès en permettant le développement agricole ayant alimenté les filières agroalimentaires. Aujourd'hui, cette région ouvre aux secteurs privés des branches jusqu'alors réservées au public, accueille des investissements étrangers, libéralise son économie et baisse le coût de ses exportations notamment dans le domaine textile. La voie de développement choisie par Taïwan est incontestablement une des plus pertinentes car ce pays à su redresser son économie défaillante lentement et surement et, lorsque l'aide économique a pris fin dans les années 1960, son économie a résisté au point de faire de Taïwan, de nos jours, un des plus sérieux concurrents des États-Unis et de l'Europe au niveau économique, industriel et technologique. [...]
[...] Unité et diversité des Suds. I. La coupure Nord/Sud : une opposition toujours permanente. Tout d'abord, l'opposition Nord/Sud reste encore forte de nos jours en ce qui concerne l'économie : en effet, dans des régions telles que l'Asie du Sud, en des habitants vivent avec moins de par jour comme en Afrique subsaharienne où 46 habitants vivaient à la même époque avec la même somme contre deux habitants au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et cinq en Asie, Europe centrale et Asie orientale. [...]
[...] Tous ces facteurs réunis expliquent l'opposition Nord/Sud qui reste encore forte aujourd'hui. II. Le Sud : un ensemble de plus en plus hétérogène. Premièrement, le Brésil fut le premier pays à s'engager dans la voie du développement et ce, dès le XVIIe siècle : celui-ci a décidé d'exporter des produits tropicaux et, dans les années 1930, des investissements publics et la hausse des barrières douanières ont permis d'intégrer ce pays de manière plus prononcée des le marché économique mondial. Ensuite, on privilégié les catégories urbaines afin de faire décoller l'industrie de l'automobile et des biens durables. [...]
[...] Ensuite, la démographie explosive des pays du Sud peut expliquer leurs difficultés à émerger : on compte entre 2.1 et 4 enfants par femme dans cette zone et parfois plus : cela explique leurs difficultés économiques car le nombre d'habitants évolue de manière exponentielle alors que ces pays n'ont pas les moyens de les nourrir au contraire de l'Europe ou encore l'Amérique du Nord où on atteint difficilement les 2.1 enfants par femme. Pour finir, il est important de rappeler que le taux de mortalité creuse également un autre fossé entre le Nord et le Sud : entre Asie subsaharienne et en Asie orientale, entre 55 et 100% des enfants décèdent centre 10 à 24% dans les pays du Nord. [...]
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