Document traitant d'un sujet de climatologie : les précipitations dans le monde. Définitions, moyennes, variations, causes...
[...] Les précipitations diminuent en hiver vers l'intérieur des continents des moyennes latitudes. Car les continents des moyennes latitudes sont froids et sous un anticyclone puissant (air qui s'affaisse et qui tend à s'assécher). Ex : Anticyclone Sibérien pôles sont des régions sèches qui s'expliquent, là aussi, par la présence constante d'air froid. En effet, l'air froid est lourd, et il a donc tendance à s'affaisser au sol, ne permettant donc pas l'ascendance de l'air nécessaire à la formation de nuages. [...]
[...] La montagne va avoir une influence sur les précipitations. Car elle va obligé l'air de monter et donc de se refroidir, ce qui augmente l'occurrence des nuages et finalement des précipitations. Mais si l'air continue de monter après s'être condensé, il devient de plus en plus sec, de sorte qu'il n'existe pas de maximum absolu des précipitations au sommet d'une montagne. Dans un air proche de la saturation, l'optimum pluviométrique est en général sur les premières pentes et s'élèvent dans de l'air plus sec qui doit beaucoup se refroidir pour parvenir éventuellement à saturation. [...]
[...] Concernant la moyenne zonale de la limite des neiges éternelles on a un abaissement de la limite vers les pôles, de la neige au niveau de la mer vers 80°N et vers 60-65°S (côte Antarctique) et un minimum relatif sur l'équateur (plus humide) par rapport aux zones subtropicales. De plus, dans la zone intertropicale, la neige est inexistante en plaine. En général, la neige est un peu épaisse en plaine dans les intérieurs continentaux et plus épaisse sur les façades continentales. [...]
[...] On observe alors une évaporation maximale aux latitudes tropicales océaniques (vent régulier + océan + fort apport de chaleur). L'évaporation est forte au-dessus des courants marins chauds des moyennes latitudes et elle est minimale aux pôles (pas de chaleur) et au-dessus des continents secs (pas d'eau disponible) Mais la vapeur d'eau ne se condense pas et ne précipite pas forcément aux mêmes endroits car la circulation atmosphérique transporte la vapeur d'eau par les vents et l'ascendance de l'air, permettant la condensation (nuage), et se produit préférentiellement sur deux bandes zonales : La ZCIT et la zone des perturbations tempérées. [...]
[...] Par exemple : -un air humide possède un plus fort effet de serre d'un air sec -les nuages réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire incident, mais renforcent l'effet de serre -la condensation de l'eau dans l'atmosphère, à l'origine des nuages, est un facteur de redistribution verticale (et horizontale) de chaleur depuis la surface vers l'atmosphère et de la zone tropicale vers la zone polaire. -etc. L'eau contribue donc aux variations spatio-temporelles des températures. La géographie des précipitations est le reflet complexe de l'apport de chaleur, de la géographie terrestre et de la circulation atmosphérique. De plus, l'apport de chaleur et la géographie terrestre influencent la géographie de l'évaporation (injection de vapeur d'eau dans l'atmosphère). [...]
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