Analyse des politiques de lutte contre la désertification.
[...] Au Sénégal, les politiques et stratégies en matière de gestion de l'environnement et en particulier de la lutte contre la désertification n'ont pas toujours eu un vif succès. Une des raisons de ces résultats mitigés réside dans le fait que ces politiques n'ont pas toujours été élaborées avec les principaux bénéficiaires, ces derniers ne se sentant pas toujours concernés par leur mise en œuvre. A l'échelle locale La Convention sur la lutte contre la désertification accorde une grande importance à la responsabilisation à l'échelon local. [...]
[...] Le Programme spécial pour la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), lancé par la FAO en 1994, est aussi intrinsèquement associé aux efforts de lutte contre la désertification. La mise en valeur des régions sèche passe donc tout d'abord par la sécurité alimentaire. La Commission du développement durable Le Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts (IPF) de la Commission du développement durable (CDD) a demandé la préparation d'un rapport sur les expériences en matière de reboisement et de remise en état des écosystèmes forestiers, notamment dans les pays ayant des écosystèmes fragiles sujets à la désertification et/ou à la sécheresse. [...]
[...] le creusement dans la terre de trous en forme de demi-lune et profonds d'environ 40cm afin de retenir l'eau de pluie sur les zones devenues désertes. Des terrains immenses peuvent ainsi être récupérés grâce à l'eau qui y stagne et aux semences d'herbes et aux arbres plantés. C'est la population locale qui est employée pour creuser ces demi-lunes : chaque demi-lune creusée rapporte environ 0.35 euros. [...]
[...] Les projets consistent par exemple en : l'aménagement de diguettes ou de cordons pierreux afin de pratiquer la riziculture en retenant l'eau qui s'écoulait en peu au hasard en surface. L'eau retenue s'infiltre et alimente donc aussi la nappe phréatique, ce qui permet de régler le problème de manque d'eau en saison sèche. la création de points d'eau, sorte de bassin bénéfique aussi bien pour l'agriculture, l'élevage et l'approvisionnement en eau potable : les femmes ont la possibilité de faire du maraîchage dans les environs, les animaux peuvent s'y abreuver tout au long de l'année, la nappe phréatique est alimentée. [...]
[...] La population environnante grâce à cette banque, accès à des vivres. La population y participe aussi : elle achète les vivres sur place et fixe les conditions de vente, celle ci intervenant surtout en période de soudure. Les recettes issues de la vente servent à acheter des céréales aux producteurs en période de récolte. La tâche des femmes en est ainsi allégée puisque ce sont elles qui allaient sur des marchés lointains pour de procurer des céréales. Il existe également des banques du même type pour l'alimentation du bétail. [...]
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