Organisation spatiale Brésil, construction territoriale du Brésil, interventionnisme brésilien, densité de population, développement économique, développement durable, aménagement du territoire, politique volontariste, structure sociale
Le dernier recensement de novembre 2010 indiquait qu'il y avait 190 millions d'habitants au Brésil. Les estimations pour 2017 étaient de 207 millions d'habitants (statistiques de l'IBGE). Le Brésil est donc au 6e rang mondial en termes de population, après la Chine, l'Inde, les USA, l'Indonésie et le Pakistan. Le Brésil fait la moitié de l'Union européenne en habitants. C'est aussi le plus grand pays de l'hémisphère sud (qui est essentiellement de l'océan, 17% de la population dans cet hémisphère). En densité, le Brésil est considéré comme un pays vide, ce qui renvoie à son origine de pays neuf. Les Allemands et Italiens ont en particulier peuplé le Sud. En Amazonie, on arrive à moins d'un habitant par kilomètre carré.
[...] Ex : Londrina ds le Paraná, ville champignon liée au front agricole. Cf Londrina : En habitants habitants. Cf São Paulo : 11,8M d'hab en 2014 → la plus grande du territoire brésilien, la 1ère métropole, le principal centre financier, commercial et industriel du Brésil. Avec Rio, ce sont les deux seules qui peuvent être qualifiées de villes globales. São Paulo n'est pas capitale politique, mais elle concentre des fonctions métropolitaines. Au départ, la ville globale va se concentrer sur certaines activités de rayonnement international. [...]
[...] On peut donc dire que la centralité des villes a bcp évolué dans l'histoire du Brésil, elle s'est affirmée progressivement. Rôle essentiel de l'organisation des villes est ancien, hérité. L'armature urbaine A la fin de l'époque coloniale villes étaient recensées, dont la plupart n'étaient que des grosses bourgades, ac densité du bâti et de pop° faible, pas de fonctions importantes. Fin 18e : deux villes concentrent habitants (Salvador et Rio), selon un processus cumulatif/effet boule de neige. Fin 18e : 4 villes de plus de hab (Ouro Preto ds le Minas Gerais, Recife, São Luis et São Paulo). [...]
[...] L'organisation spatiale et la construction territoriale du Brésil I. Description de l'organisation spatiale Un espace inégalement peuplé et mis en valeur Dernier recensement de novembre 2010 : 190M d'hab. Estimations pour 2017 : 207M d'hab. → statistiques de l'IBGE 6e rang mondial en termes de pop°, après la Chine/Inde/USA/Indonésie/Pakistan. Le Brésil fait la moitié de l'UE en hab. Plus grand pays de l'hémisphère sud (qui est essentiellement de l'océan → 17% de la pop ds cet hémisphère). En densité, le Brésil est considéré comme un pays vide, ce qui renvoie à son origine de pays neuf. [...]
[...] Au Brésil, la densité du bâti est rarement prise en compte pour définir une ville. Les villes se distinguent également par leurs fonctions industrielles et commerciales. Les colons européens quand ils débarquent au Brésil, ils viennent de civilisations urbaines. Les colons européens vont fonder des villes pour contrôler leurs colonies. - Les villes coloniales portugaises au Brésil sont fondées ds l'optique d'une fonction défensive (d'abord construction de forts) puis villes de garnison. Cf São Luis. Les premières villes sont donc là pour tenir l'espace. [...]
[...] - On a donc bien une urbanisation en trompe-l'œil. C'est une décision politique et idéologique pour le Brésil, en voie de développement. Le monde urbain et industriel (urbano-industriel) est considéré comme l'avenir, la modernité. Ils opposent à cette vision un monde rural, synonyme de retard et de passé. Ils cherchent ainsi à se rapprocher du modèle urbain européen de développement (cf Rostros). Cette vision du développement a été adoptée très tôt par les élites brésiliennes (qui étaient d'ailleurs européennes à l'époque). [...]
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