Les mers continentales de l'océan Atlantique sont la Méditerranée eurafricaine et la Méditerranée américaine. Elles sont nettement délimitées par des terres émergées et possèdent des caractéristiques hydrologiques propres. La Méditerranée américaine est comprise entre le sud des États-Unis, l'Amérique centrale, le Venezuela et la guirlande des Antilles. Elle engendre le courant de Floride, qui donne naissance au Gulf Stream. Le détroit du Yucatán sépare le golfe du Mexique, sa partie nord, de la mer des Antilles (ou des Caraïbes), sa branche méridionale. Les mers bordières de l'océan Atlantique Nord sont, du côté américain, les baies de Baffin et d'Hudson ainsi que la mer du Labrador et, du côté européen, la mer du Groenland, la mer de Norvège, la mer Baltique, la mer du Nord, la mer d'Irlande, la mer Celtique et la Manche. Établies sur la plate-forme continentale, ces mers sont peu profondes et faiblement salées. Émergées au cours des régressions marines du quaternaire, elles conservent des traces de morphologie continentale, en particulier glaciaire. Au total, les mers de l'Atlantique couvrent près de 10 millions de km2 (...)
[...] L'hégémonie espagnole préfigure le principe du commerce triangulaire: les navires européens, les «négriers», allaient chercher en Afrique des esclaves pour les vendre aux Amériques, avant de rapporter en Europe des métaux précieux auxquels s'ajoutent, à partir du XVIIe siècle, les produits de plantation: sucre, rhum, café, indigo et tabac. Le désastre de l'Invincible Armada en 1588 marque la fin de la prépondérance espagnole sur l'Atlantique, dès lors remplacée par la domination anglaise, que se disputent les Hollandais et les Français, avec plus de retard. Le XVIIe siècle voit la présence française au Canada (Québec), aux Antilles (Martinique et Guadeloupe) et en Guyane. [...]
[...] Au XIXe siècle, le transport des hommes prend autant d'importance que celui des marchandises: la marine à vapeur assure l'émigration de millions d'Européens à destination des Amériques. Les États‑Unis s'affirment alors comme une grande puissance maritime. La mise en service des canaux de Suez (1869) et de Panamá (1914) réduit cependant quelque peu la navigation dans l'Atlantique, phénomène accentué par la réduction des échanges transatlantiques, consécutive à l'affirmation des économies nationales dans leur plus large espace, tant en Europe qu'aux États‑Unis. [...]
[...] Les mers continentales de l'océan Atlantique sont la Méditerranée eurafricaine et la Méditerranée américaine. Elles sont nettement délimitées par des terres émergées et possèdent des caractéristiques hydrologiques propres. La Méditerranée américaine est comprise entre le sud des États‑Unis, l'Amérique centrale, le Venezuela et la guirlande des Antilles. Elle engendre le courant de Floride, qui donne naissance au Gulf Stream. Le détroit du Yucatán sépare le golfe du Mexique, sa partie nord, de la mer des Antilles (ou des Caraïbes), sa branche méridionale. [...]
[...] Le Gulf Stream et la dérive nord‑atlantique sont bordés sur leur gauche par les eaux froides arctiques, ce qui favorise la formation de perturbations atmosphériques. Le front polaire épouse d'ailleurs la ligne de contact entre ces masses d'eau. La dérive nord‑atlantique joue donc un rôle prépondérant sur le climat de la façade atlantique de l'Europe. Elle rehausse la moyenne des températures annuelles de 6 à 10 par rapport aux températures moyennes à cette latitude. L'afflux d'eaux tièdes au‑delà du cercle polaire arctique permet au cap Nord d'être toujours dégagé des glaces. [...]
[...] Au XVe siècle, le perfectionnement des instruments de mesure et des vaisseaux relance les découvertes océaniques: les galions et les caravelles sont les navires les plus massifs, équipés de plusieurs mâts et d'un gouvernail. Les Portugais reconnaissent les rivages atlantiques de l'Afrique. En 1487, Bartolomeu Dias double le cap des «Tempêtes», qui deviendra celui de Bonne‑Espérance. La Santa Maria de Christophe Colomb Certain d'atteindre la fabuleuse Asie par l'ouest, Christophe Colomb, pour le compte du couple royal espagnol qu'il est parvenu à convaincre, atteint les Antilles en octobre 1492 avec ses trois caravelles, la Santa María, la Pinta et la Niña. Portugais et Espagnols se partagent alors les principales découvertes. [...]
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