Après l'adoption à San Francisco, le 22 juin 1945, et la création du système des Nations-Unies, le président des Etats-Unis, Harry Truman avait fait une déclaration dans laquelle il disait : « Désormais aucune puissance ne saurait à elle seule garantir la paix et la sécurité dans le monde, et qu'en conséquence, la coopération de toutes les nations s'imposait. »
Désormais, les Nations-Unies demeuraient le lien où les générations futures seraient préservées des fléaux de la guerre, un lieu où seraient favorisés le progrès social et l'instauration des meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Seulement, la paix et la sécurité internationales ne découlent pas seulement de l'absence de guerre et de conflits armés. D'autres menaces, de nature non militaire, à la paix et à la sécurité trouvent leur source dans l'instabilité qui existe dans les domaines économiques, sociaux, humanitaires et écologiques. Le N.O.M est-il capable de faire face à ces menaces et d'instaurer un climat de stabilité dans le monde ?
[...] L'ordre ancien a perduré laissant nombre de pays du sud à la merci des milieux qui dans le Nord, manipulent au gré de leurs intérêts les prix des matières premières sur le marché mondial. Mais le nouvel ordre économique est bien difficile à définir, car il est en genèse et bien imparfaitement établi. L'échec de l'OMC à Seattle, n'est-il pas une preuve frappante de la volonté des puissances à garder le monopole économique ? Ainsi, sommes-nous réellement en présence d'un ordre international en évolution rapide et profonde ? Cet ordre évolue-t-il vers une plus grande unité ou vers une diversité des ressources du monde ? [...]
[...] Le N.O.M risque de provoquer à long terme un désordre, car il ne serait que l'incarnation d'un système fondé sur une force dominante imposant sa vision, ses règles et ses intérêts aux autres. Plan Qu'est-ce que le nouvel ordre mondial ? Le N.O.M Droit de l'homme, souveraineté et N.O.M A. Le nouvel ordre économique Enseignements militaires. Qu'est- ce que le nouvel ordre mondial : Le N.O.M. est une appellation très courante qu'on croit comprendre sans grandes ambages, mais qu'on n'arrive pas à cerner une fois voulant la comprendre réellement. Mais avant, il est indispensable de comprendre ce qui a occasionné l'avènement du N.O.M. La réponse à cette question s'impose comme une évidence. [...]
[...] Les privatisations sont en effet l'expression du nouvel ordre économique mondial, et simultanément, elles contribuent à son édification. Qu'elle soit d'une manière pacifique ou en brandissant la menace de faire recours à la puissance militaire, les puissances mondiales sont donc décidées d'obtenir les biens de leurs sociétés coûte que coûte. Enseignements militaires En droit international, le problème réside dans le fait qu'il n'y a pas d'autorité centrale, supranationale habilitée à prendre des mesures coercitives à l'égard des États, ce qui fait que ces derniers, tous sujets égaux et souverains sont fréquemment amenés à prendre eux même des mesures les uns à l'encontre des autres, en arguant obligation de défendre ou de rétablir le droit, notamment les droits de l'homme. [...]
[...] Maintenant, qu'est ce que le N.O.M sinon une notion ambiguë que même les intellectuels hésitent à définir de peur de tomber dans l'erreur, toutefois ils essaient, du moins, de faire une comparaison entre le N.O.M et l'ancien ordre mondial. Donc, quelles nouveautés apporte le N.O.M ? il nous propose à première vue des idées généreuses qui ont pour fin : Le renforcement de l'ONU afin d'améliorer son efficacité et de lui rendre sa crédibilité en matière de la paix et de la sécurité internationale. Le désarmement et la maîtrise des armes de destruction massive. [...]
[...] Au contraire Washington continue de lui accorder chaque année une aide très substantielle. Ceci ne peut que pousser la région dans une course à l'armement qui certainement déboucherait sur une guerre qui va embraser toute la région. C. L'Europe n'existe pas, sa politique extérieure et de sécurité commune est un fantôme. La démonstration en a été fournie à l'occasion de la crise du Kosovo. À l'exception notable de la France, tous les pays de l'Europe ont accepté de faire passer la solidarité à l'égard de l'OTAN avant leurs propres intérêts européens. [...]
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