De nouveaux espaces de conquête

Thèmes abordés

Guerre, puissance, Chine, espace, rivalité spatiale, Guerre froide, Europe, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, acteurs spatiaux, France, Inde, richesse, enjeux géopolitiques, droits de la mer, puissance chinoise, station spatiale internationale, course à l'espace, frontière, progrès technologique, militarisation, Arctique, diplomatie, conquête spatiale, ZEE Zone Economique Exclusive

Résumé du document

La géopolitique est l'inscription dans les territoires de la rivalité de différents acteurs. Mers, océans et espace sont les territoires d'expansion de la conflictualité entre les États animés par une politique de puissance. Elle témoigne du renouvellement des champs de la rivalité. La maîtrise des mers, des océans et de l'espace autorise non seulement leur possible exploitation, mais relève très largement d'une politique du prestige. Seules les grandes nations à l'échelle mondiale peuvent s'en prévaloir.

Extraits

[...] 2001 : Premier touriste dans l'espace. 2003 : Premier taïkonaute dans l'espace. 2004 : Premier vol spatial de SpaceX, société privée. 2020 : Premier alunissage sur la face cachée de la Lune avec Chang'e 4 (module chinois), échec de la première sonde privée Beresheet (israélienne) envoyée vers la Lune ; échec de la première sonde indienne Chandrayaan 2 envoyée sur la Lune. Jalon 1 - Les enjeux géopolitiques d'une conquête, la course à l'espace Comment s'exprime la rivalité spatiale durant la guerre froide ? [...]

[...] 2)La logique de compétition chinoise se montre par cette rapidité illustrant une volonté de conquête très importante afin d'être considérée comme une autre grande puissance par les autres grandes puissances « comme un membre d'un club exclusif ». C'est pourquoi leur budget spatial a augmenté afin de permettre des évolutions technologiques dans un but militaire. Les ambitions spatiales sont liées aux ambitions militaires 95% des études ont un objectif militaire. Ces ambitions permettent à la Chine de s'imposer dans l'ordre mondial. Jalon 2 : Des enjeux économiques et politiques considérables pour la Chine et le monde Dans quelle mesure la Chine a-t-elle atteint ses objectifs sur les mers et dans l'espace ? [...]

[...] Les dernières frontières ? Pour une appropriation, il faut une appropriation juridique économique mais aussi militaire qui va se faire par la puissance militaire ainsi que le peuplement et les symboles culturels. Peu de connaissances sur les fonds marins. En effet des mers sont inexplorées. La valeur mondiale des investissements dans les entreprises spatiales a beaucoup augmenté processus d'accélération Entre 2000 et 2004, il y a eu 1,04 milliards d'euros d'investissement ; entre 2010 et milliards ; entre 2015 et milliards. [...]

[...] - Cet espace fait donc objet de TENSIONS. C'est, en effet, une zone disputée par six puissances : Russie, Canada, EUA, Norvège, Danemark, Island. La Russie notamment a un but d'appropriation d'une grande partie de la zone et pour cela, planter symboliquement un drapeau. Celle-ci voudrait être la première puissance de l'Arctique en agrandissant sa ZEE. - De nouveaux acteurs sont entrés, comme la Chine (devenu l'acteur le plus important) et le Japon, ce qui attise les rivalités déjà existantes. [...]

[...] Comment la Chine s'est-elle lancée dans la course à l'espace ? Repères : La Chine puissance spatiale Un programme spatial tardif. La Chine s'est lancée plus tardivement que les autres grandes puissances dans la course à l'espace. Le programme spatial chinois existe depuis 1956 et s'inscrit dans la logique de la guerre froide, mais les débuts sont laborieux. Après l'envoi de son premier satellite (1970) et la création d'une agence spatiale chinoise (CNSA) en 1993, dans un contexte de rapide croissance économique et d'ouverture, les étapes du développement spatial sont franchies plus rapidement : premier Chinois dans l'espace en 2003, premier amarrage d'un vaisseau spatial habité à un module orbital et activation du système satellite Beidou 2 (équivalent du GPS) en 2012? [...]