Nourrir les hommes, cas du Brésil, production agricole brésilienne, développement économique, sous-nutrition, sécurité alimentaire, agriculture durable, Amazonie, mondialisation, FAO, ONU, OGM, Lula, pesticides, biodiversité, Nordeste
La production agricole brésilienne est destinée à être revendue à de grandes entreprises, si les habitants du nord-est partent vers les villes du sud c'est parce qu'ils ont souvent perdu leurs terres et partent chercher du travail en ville. L'agriculture performante se situe au sud du pays. En Amazonie, l'État déforeste pour mettre des exploitations agricoles. Malgré que le Brésil soit la première puissance agricole au monde, elle compte 12 millions de personnes en sous-alimentation. Au Brésil comme dans les pays émergents la population s'est multipliée par 3 en l'espace de 50 ans (1960). Le Brésil étant l'un des 5 plus grands pays du monde peut cultiver en masse, la température aide et facilite la culture.
[...] La sécurité alimentaire repose sur deux critères : la quantité (2500 cal/j) et la qualité (nourriture saine). Dans la région du Nordeste, une personne sur deux est touchée par la malnutrition. Toutefois, l'État sous la présidence de Lula avait fait des efforts : mécanisation, exploitation de nouvelles terres et programme « faim zéro ». Si le Brésil a enregistré d'importants progrès, il ne parvient pas encore à assurer la sécurité alimentaire de ses habitants. L'objectif du mouvement sans terres est de redonner du travail aux paysans (ses membres), pour se faire entendre, ils organisent des manifestations et occupent les terres des grands propriétaires. [...]
[...] Ces pays sont confrontés à un dilemme : produire plus pour l'exportation et gagner plus, ou se rabattre sur une agriculture vivrière au détriment de la croissance économique. Mais la quantité n'est pas le seul critère. En effet, l'Égypte, le Mexique ou les États-Unis sont des pays qui n'ont aucun problème pour avoir une nourriture suffisante. Mais les mauvaises habitudes alimentaires créent un régime trop riche en graisse et sucre. Le fast-food et le manque d'activités font que plus de 10% des habitants de ces pays sont en situation d'obésité. [...]
[...] Une autre solution est l'intensification (augmenter les rendements d'une terre sans en augmenter la surface par les engrais et la recherche) des cultures, comme la révolution verte en Asie. Cela passe aussi par une meilleure irrigation. Elle est le symbole de l'intensification qui a permis de tripler le rendement des principales céréales en 50 ans. Elle repose sur des moyens techniques modernes et une faible main d'œuvre. On la trouve dans les pays riches avec des paysages spécifiques : culture sous serres aux Pays-Bas, périmètres irrigués au Moyen-Orient. Les hommes artificialisent les milieux pour satisfaire une demande croissante. [...]
[...] Avec la mondialisation, les agricultures sont en concurrence. Des produits doivent parcourir des milliers de kms avant d'être consommés (carottes d'Afrique du Sud, asperges du Chili Mais la production de masse est critiquée pour sa qualité et ses atteintes à l'environnement. Toutefois, l'agriculture productiviste a permis de nourrir davantage de personnes et de faire reculer la famine. Les deux solutions pour produire plus posent la question environnementale : étendre les surfaces agricoles parfois au détriment des forêts (Amazonie) ou accroître le rendement des surfaces en utilisant des produits polluants. [...]
[...] Dans les pays émergents comme la Chine, la population qui s'enrichit copie ces mauvaises habitudes. La sécurité alimentaire implique donc de se rabattre sur des produits non transformés issus d'une agriculture plus responsable. La sécurité alimentaire s'est longtemps concentrée sur la quantité et a permis de limiter les famines, mais désormais il faut réduire les inégalités et comprendre qu'une alimentation saine est aussi importante qu'une alimentation en quantité suffisante. [...]
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