Notion de frontière, géographie, frontières géographiques, science de l'éducation, frontières sociales, code de la famille, citoyenneté, civisme, nationalisme, patriotisme
Le substantif "frontière" est utilisé couramment pour désigner les limites géographiques d'un pays ou encore comme une ligne de séparation entre deux choses. Mais la frontière, vue comme limite géographique d'un pays, est aussi une ligne qui sépare ce même pays de son ou de ses voisin(s).
Cependant, si on se met à chercher sur le terrain une matérialisation des frontières géographiques d'un pays, à les voir ou à les toucher, on ne les trouve jamais ou presque. Même si on s'arme de la plus puissante des loupes. Et pourtant, il arrive souvent que naissent des disputes, des querelles et même des guerres à cause de frontières qu'on ne voit pas dans la réalité. C'est quand même absurde, dirait-on, de faire couler du sang pour quelque chose que l'on ne voit pas, mais qui, malgré tout, existe. On les voit sur une carte, mais, souvent, la géographie n'arrive pas à les concrétiser sur le terrain. C'est pour cette raison que certaines frontières sont rectilignes faisant fi de la configuration naturelle du terrain qu'il soit plat, montagneux ou désertique. C'est comme si ces frontières étaient tracées à la règle.
[...] Elles proviennent de ceux qui ont créé les frontières et tiennent à ce qu'elles se maintiennent : lobby religieux, monde conservateur (traditionaliste), monde des réfractaires au changement non pas pour des raisons altruistes, mais souvent pour des raisons d'intérêt personnel, de domination, d'hégémonie, etc. Pour conclure, je dirai que les frontières géographiques sont synonymes de citoyenneté, de civisme, de nationalisme, de patriotisme. Par contre, les frontières sociales font fi de la citoyenneté et du civisme. Elles sont synonymes de privation, de dépossession, de spoliation, d'exclusion, etc. [...]
[...] Mais, au lieu d'être géographiques, elles sont sociales. Les frontières sociales peuvent être des vues de l'esprit. Dans ce cas, elles sont construites de toutes pièces par l'esprit humain. Mais elles peuvent être les conséquences volontaires ou involontaires d'un agissement, d'une action, d'une politique, d'une conception, etc. Dans un cas comme dans un autre, elles ont des effets visibles, mais vraiment bien visibles. Une question alors s'impose : quelle est l'origine de ces frontières sociales ou, d'une autre manière, qui peut être derrière elles ? [...]
[...] On les voit sur une carte, mais, souvent, la géographie n'arrive pas à les concrétiser sur le terrain. C'est pour cette raison que certaines frontières sont rectilignes faisant fi de la configuration naturelle du terrain qu'il soit plat, montagneux ou désertique. C'est comme si ces frontières étaient tracées à la règle. Une frontière peut-être, comme on l'a dit, rectiligne, mais aussi, sinueuse, angulaire par endroits et puis, brusquement redevenir sinueuse, angulaire, rectiligne défiant toute logique. Il y a de quoi avoir le vertige quand on observe certaines frontières sur une carte. [...]
[...] La notion de frontière vue d'un point de vue géographique, mental et social I. Les frontières géographiques, une notion abstraite non matérialisée sur le terrain Le substantif « frontière » est utilisé couramment pour désigner les limites géographiques d'un pays ou encore comme une ligne de séparation entre deux choses. Mais la frontière, vue comme limite géographique d'un pays, est aussi une ligne qui sépare ce même pays de son ou de ses voisin(s). Cependant, si on se met à chercher sur le terrain une matérialisation des frontières géographiques d'un pays, à les voir ou à les toucher, on ne les trouve jamais ou presque. [...]
[...] Une fois construite, elle devient une réalité insaisissable sur le terrain, mais combien solidement ancrée dans l'esprit, la pensée et l'imagination. Alors c'est quoi une frontière ? II. Les frontières géographiques, d'un point de vue mental De toute évidence, la frontière existe, mais uniquement dans l'esprit, dans la pensée et l'imagination de l'être humain. C'est tout simplement une vue de l'esprit. Alors, les frontières, qu'elles soient rectilignes ou non, sinueuses ou angulaires, tout en disparaissant matériellement sur le terrain, restent incrustées mentalement dans l'esprit et la pensée de ceux qui les ont créées. [...]
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