mondialisation, flux multiples en expansion, flux internationaux, monde complexe, échanges internationaux, mondialisation marchande, économie monde multipolaire
Les flux, les courants d'échanges de diverses natures, sont au cœur du processus de mondialisation, c'est-à-dire la mise en relation, l'interconnexion de certaines régions du monde de plus en plus éloignées. Les premiers flux internationaux et notamment transocéaniques sont très anciens. Une première mondialisation marchande s'est développée entre l'Europe, l'Amérique et l'Afrique occidentale après la constitution des Empires espagnols et portugais dans le « Nouveau Monde » au 16e siècle. Une seconde mondialisation s'est développée lors de la révolution industrielle entre les métropoles coloniales et leurs colonies. C'est l'âge d'or de l'« économie monde britannique ». Mais c'est surtout après la Seconde Guerre mondiale que les flux mondialisés ont véritablement structuré le monde moderne. On parlait alors d'une « économie monde américain ». Depuis quelques décennies et l'émergence de certains pays qui s'intègrent aux grands circuits d'échanges internationaux, on évoque une « économie monde multipolaire ».
[...] Les grandes places financières mondiales sont interconnectées par des systèmes informatiques qui favorisent une hypermobilité des flux de capitaux. Les 20 premières places financières, quartiers d'affaires de métropoles qui regroupent les bourses les plus dynamiques, gèrent des flux de capitaux dans le monde, notamment Manhattan (Wall Street) à New York et la City à Londres ! Les flux financiers sont également animés par les placements bancaires illicites, les migrations des capitaux dans les paradis fiscaux pour échapper à une fiscalisation jugée confiscatoire (évasion fiscale) ou pour blanchir de l'argent issu d'activités criminelles (trafic de drogue, prostitution, trafic d'armes Les flux d'investissements des multinationales, les investissements directs à l'étranger (IDE) pour créer une entreprise ex nihilo ou pour agrandir et moderniser une unité de production et les délocalisations (déplacement, glissement d'entreprise vers un pays du Sud) participent aussi à la dynamique des migrations internationales de capitaux. [...]
[...] En Afrique pour ne citer que quelques exemples, de nombreux réfugiés ont fui les zones de guerre en Sierra Léone, au Rwanda, au Sud-Soudan (région du Darfour), en Somalie Au Proche Orient de nombreux civils ont quitté l'Afghanistan et l'Irak par exemple. La situation de ces populations est extrêmement difficile, les grands pays traditionnellement récepteurs, comme la France où les États- Unis se ferment de plus en plus à l'immigration. Ces réfugiés s'entassent alors dans de gigantesques camps dans les pays voisins gérés tant bien que mal par le Haut-Commissariat aux Réfugiés, institution spécialisée qui dépend de l'Organisation des Nations Unies. Les flux de travailleurs sont les plus importants numériquement. [...]
[...] À quelques exceptions près (pétrole du Nigeria), l'Afrique subsaharienne est en marge des grands échanges commerciaux et de la mondialisation. Elle est par contre le théâtre d'une multiplication des flux clandestins d'êtres humains, d'armes, de drogues, de diamants diamants du sang II. Des flux internationaux immatériels qui sont en forte progression explosion des flux immatériels Les flux internationaux de capitaux : la mondialisation financière. Les échanges de capitaux sont en très forte expansion et sont au cœur de la mondialisation libérale. [...]
[...] Des flux migratoires sont le reflet et l'expression des inégalités de développement. Les flux migratoires internationaux se sont intensifiés depuis la fin de la seconde guerre mondiale grâce aux progrès spectaculaires de la navigation transocéanique et aux progrès fulgurants de l'aéronautique. Les flux touristiques, ou migration d'agrément, Ils émanent surtout des pays industrialisés à hauts niveaux de vie, Europe occidentale, États-Unis, Japon. Ils se dirigent préférentiellement vers des pays au riche patrimoine historique et culturel, comme la France et l'Italie, mais aussi vers des destinations privilégiées pour leurs attraits balnéaires comme l'Espagne. [...]
[...] L'essor de ces flux est intimement lié à la révolution du conteneur et a exigé l'adaptation des ports au transbordement de ces caisses métalliques standardisées (de 20 ou 40 pieds de long soit de 6 à 12 mètres). La conteneurisation est née à la fin des années 1950 et s'est imposée dans le transport des marchandises par voie maritime. Ces grandes caisses métalliques aux dimensions standardisées sont polyvalentes, superposables et très résistantes (plus de 100 tonnes), peu coûteuses et faciles à fabriquer. [...]
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