Destinations, profils et motivations des migrants se sont diversifiés. Aujourd'hui, toutes les régions du monde sont concernées par des flux migratoires en expansion. Et la crise nous rappelle que les flux peuvent rapidement s'inverser, tant ils sont soumis aux soubresauts de la conjoncture.
En ce début du XXIe siècle, le monde est entré en migration. Jamais la mondialisation des flux migratoires n'avait atteint une telle ampleur. Autour de 220 millions de migrants internationaux soit un triplement de l'effectif en trente ans et presque toutes les régions du monde sont désormais concernées soit par l'entrée ou le transit, soit par le départ. De plus, les profils des migrants se sont diversifiés : femmes, enfants, personnes non qualifiées, personnes qualifiées, cerveaux, entrepreneurs.
[...] femme également dans des métiers comme enseignantes en AS. - entre pays d'Afrique : longtemps, du Mali et du Burkina-Faso vers la Côte- d'Ivoire - entre NPI et pays proches : Singapour attire les Malais. Quelques exemples politiques : les réfugiés La convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés définit ainsi le réfugié : toute personne qui "craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors de son pays d'origine et qui ne peut ou, du fait de cette crainte ne veut se réclamer de la protection de ce pays". [...]
[...] En effet, les politiques de contrôles des flux s'accompagnent inévitablement d'un accroissement des flux clandestins. Les exemples sont nombreux de drames humains en Europe : détroit de Gibraltar jusqu'en 2003, puis îles Canaries, de plus en plus île de Lampedusa au large de la Sicile (80 km de la Tunisie), la frontière gréco-turque. Le problème des sans-papiers devient un problème des pays du Nord : désastre du camp de Sangatte, près de Calais, qui ne règle pas le problème : les migrants survivent dans la "jungle". [...]
[...] L'Union Indienne possède là un atout dans la mondialisation. La question de la perte des forces vives se pose aussi aujourd'hui pour des pays comme la Grèce, l'Espagne ou le Portugal dont la jeunesse la mieux formée part à l'étranger / la question de l'intégration La réalité de l'immigration est souvent plus sombre que ne l'avait espéré le migrant : chômage plus élevé des immigrés, SMIC ou moins, ghettoïsation des immigrés et population d'origine immigrée (problème de nos cités à la française), passage du melting-pot au salad bowl aux E.U. [...]
[...] Quels sont les flux dans la mondialisation ? Les flux sud-nord sont liés aux migrations de travail et concernent une main-d'œuvre non qualifiée, mais aussi de plus en plus d'élite : 62 millions de migrants en 2009. Les flux Sud-Sud sont demeurés majoritaires des années 1970 à 2009, souvent liés aux mouvements des réfugiés : 61 millions. Les flux Nord-Nord concernent les élites : 50 millions. + 14 millions de migrants nord-sud ; le reste est constitué de migrations que l'on ne sait pas très bien où classer. [...]
[...] Une problématique des flux migratoires internationaux renouvelée dans la mondialisation ? D'abord, les migrations internationales sont comme une réponse très contemporaine à la mise en contact instantanée, à la confrontation des différentes parties d'un "espace-monde", réel ou supposé. En ce sens, on peut même se demander pourquoi les flux ne sont-ils pas plus massifs. Pour autant, les réponses sont connues : blocage des politiques migratoires dans les pays d'accueil, accès à un réseau, coût du passage (clandestin) le prix d'un passage clandestin de la Tunisie vers l'Italie dépasse 2000 euros, traverser le désert mexicain pour gagner les États-Unis coûte, qui sait $ ou le double ? [...]
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