L'océan reçoit un rayonnement moyen de 80 kcal/cm2/an et absorbe les rayons lumineux sur une centaine de mètres de profondeur, ce qui assure une répartition des calories sur une tranche équivalente.
La diffusion de la chaleur ainsi absorbée est également favorisée par les incessants mouvements de la mer; elle reste cependant maximale dans les tout premiers mètres (la couche formée par les trois premiers mètres et demi de la mer renferme plus de chaleur que toute l'atmosphère). L'échauffement de l'eau se fait lentement, car celle-ci a une chaleur spécifique double de celle de la Terre et quadruple de celle de l'air. Lentement accumulée, la chaleur est ainsi emmagasinée dans les océans, et le bilan radiatif des océans, même s'il décroît avec l'augmentation de la latitude, est toujours positif. (...)
[...] Les Mers et Océans Les formes de reliefs sous-marins sont très variées. Les mers et les océans représentent l'ensemble des eaux salées, qui recouvrent environ de la surface de la Terre et qui constituent ce que l'on appelle l'océan mondial. Ils jouent un rôle capital dans l'équilibre climatique de la planète et les activités économiques, apparaissant de plus en plus comme un réservoir de ressources minérales et énergétiques pour l'humanité. Données générales. Les étendues maritimes couvrent au total 361300000 km2, contre 148700000 km2 pour les terres émergées. [...]
[...] Les marées donnent naissance à des courants locaux très rapides, spécialement dans les détroits ou entre deux îles (jusqu'à 10 nœuds entre les îles de Molène et d'Ouessant). La sédimentation dans les océans Elle est connue grâce à des carottages sous le fond des océans. Globalement, l'épaisseur des sédiments diminue de la côte vers le large. Dans les marges continentales, ils ont pu s'accumuler rapidement sur des milliers de mètres d'épaisseur, spécialement au débouché de grands fleuves charriant une quantité énorme d'alluvions, comme le Gange ou l'Amazone. [...]
[...] L'océan se comporte comme un gigantesque thermostat qui réchauffe les masses d'air en hiver et les rafraîchit en été. B. Les échanges hydriques. Ils sont une conséquence des échanges thermiques. Les échanges d'eau douce entre les océans et l'atmosphère incluent les prélèvements par l'évaporation, compensés par une restitution grâce à la condensation et aux précipitations. Celles-ci s'effectuent directement à la surface des océans ou à la surface des continents, le retour à l'océan étant assuré par les écoulements superficiels et souterrains. [...]
[...] Il rassemble les organismes qui vivent librement dans la masse océanique. Il comprend: le plancton, constitué par les organismes de très petite taille qui flottent dans l'océan; le phytoplancton désigne les algues microscopiques (diatomées . ) qui produisent la matière organique consommée par la chaîne des êtres vivants, à commencer par le zooplancton herbivore (protistes, crustacés, cnidaires . Le plancton n'est abondant que dans la couche superficielle bien éclairée des océans (moins de 200 m de profondeur); le necton, qui désigne l'ensemble des organismes de taille supérieure capables de se mouvoir librement et se nourrissant de plancton (poissons, cétacés, méduses . [...]
[...] Les océans. Si les océans, intercalés entre les continents, couvrent d'immenses superficies, les mers ne sont que de modestes parties des océans, situées en bordure des continents. L'existence d'étendues continentales disposées par paires invite à subdiviser l'océan mondial en trois grands océans. L'océan Pacifique est le plus vaste, il couvre plus du tiers de la planète; ses profondeurs moyenne et maximale sont les plus fortes de tous les océans: il abrite plus de la moitié du volume d'eau de l'océan mondial. [...]
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