La mondialisation est un processus important et inachevé mais il ne saurait rendre compte à lui seul de l'organisation géographique de l'espace mondial. Ce processus loin de susciter l'unanimité fait d'ailleurs l'objet d'une contestation multiforme notamment de la part des mouvements altermondialistes.
Au delà de cette tendance à l'uniformisation véhiculée par la mondialisation, on constate une certaine diversité, une certaine fragmentation du monde, des freins et des résistances à la mondialisation; l'exemple du développement durable montre que la mondialisation politique (ou gouvernance mondiale) a du mal à s'imposer.
D'autres logiques d'organisation de l'espace, réelles pour les unes, souhaitables pour les autres existent :
- Les aires de civilisation se fondent une différenciation des langues, des cultures et des religions et elles constituent une forme de résistance évidente à tout processus d'uniformisation culturelle, sachant qu'elles peuvent aussi conduire à des replis identitaires qui peuvent s'avérer dangereux.
- La logique du développement durable progresse elle aussi ; il s'agit de prendre en compte les conséquences environnementales du développement économique (réchauffement de la planète, désertification, épuisement de certaines ressources non renouvelables, pollution) en s'efforçant parallèlement de faire en sorte que ce développement soit plus équitable et plus solidaire.
Problématique : La notion de « village globale » est-elle pertinente pour expliquer l'organisation de l'espace mondial, existe-t-il un monde ou des mondes ? quelles sont les limites et les résistances à la mondialisation ?
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- La croissance soulève une série de débats sur son extension, son contrôle et ses limites.
. Un pays peut-il compter sur l'ouverture mondiale pour se développer ou doit-il protéger certaines de ses productions, stratégiques, comme les produits agricoles ?
. Les organisations de contrôle des échanges comme l'OMC sont-elles des outils de régulation pour éviter l'écrasement des plus faibles ou les outils de domination du monde par les plus grands ?
. Quels contre-pouvoirs face à l'économie, quels moyens pour faire valoir les droits sociaux et la préservation de l'environnement ? (...)
[...] Face à la mondialisation, on constate un réveil des identités qui prend parfois la forme d'un rejet violent de l'Occident. C'est le cas dans la civilisation musulmane (11 septembre). L'Islam progresse en Asie, en Afrique. Il se diffuse dans des territoires autrefois sous tutelle de l'URSS. Il est présent dans le monde occidental du fait de l'immigration dans les banlieues par exemples. L'uniformisation culturelle est limitée ; elle peut ne concerner que des élites dirigeantes. La mise en avant des cultures locales (créolité) est un phénomène généralisé. [...]
[...] Cette prise de conscience trouve pourtant ses limites dans les intérêts nationaux, ceux des Etats et de leurs firmes. On a évalué qu'un Américain produirait autant de gaz à effet de serre que 19 Indiens ou 269 Népalais. Les Etats-Unis refusent de ratifier les accords de Kyoto, et proposent la pollution comme un marché : les pollueurs pourraient obtenir des droits à polluer, moyennant des redevances. Certains pays en développement (Malaisie, Brésil ou Chine) contestent que l'on puisse réduire leur droit à exploiter leurs ressources sous prétexte de préservation alors que ce sont pour eux des moyens de développement. [...]
[...] La logique du développement durable progresse elle aussi ; il s'agit de prendre en compte les conséquences environnementales du développement économique (réchauffement de la planète, désertification, épuisement de certaines ressources non renouvelables, pollution) en s'efforçant parallèlement de faire en sorte que ce développement soit plus équitable et plus solidaire. Problématique : La notion de village globale est-elle pertinente pour expliquer l'organisation de l'espace mondial, existe-t-il un monde ou des mondes ? quelles sont les limites et les résistances à la mondialisation ? Mondialisation et développement durable : l'échec de la gouvernance mondiale Mondialisation, croissance et dépendances : La croissance soulève une série de débats sur son extension, son contrôle et ses limites. [...]
[...] Pour l'essentiel (120) sont des accords de libre- échange sont plus ambitieux dont 14 des unions douanières : La mondialisation renforce aussi le poids de grandes organisations internationales, liées à l'ONU (UNESCO pour l'enseignement) ou en dehors d'elle qui visent à organiser les relations mondiales. III- De l'antimondialisation à l'altermondialisation Dès 1990, la contestation de la mondialisation touche la société civile qui à d'abord refuser la mondialisation (antimondialisation) puis en a proposer une autre (altermondialisation). Elle associe des groupes variés : association contre la spéculation financière ATTAC, mouvement de défense de l'environnement, associations paysannes, mouvement des peuples indigènes d'Amériques latine . Elle se structure lors de la convocation de forums sociaux mondiaux (Porto Alegre en 2001 et 2002, Bombay 2004). [...]
[...] Des limites sociales et géopolitiques à la mondialisation Le village planétaire reste un mythe. L'exclusion sociale, fruit de la pauvreté est un obstacle à la mondialisation. Le quart de l'humanité vit dans des régions enclavées, sans électricité et sans accès aux transports modernes, ni aux nouvelles techniques de communication, au point que l'on parle de fracture numérique pour désigner cette situation. Les conflits sont aussi des freins à la mondialisation ainsi une frontière imperméable entre Israël et la Cisjordanie séparent les Israéliens, des palestiniens. [...]
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