Histoire de la Guyane, colonisation, départementalisation, décentralisation, France, bagne
Pendant la révolution, on a opposé les prêtres réfractaires en les déportant en Guyane. Ils iront mourir à Iracoubo, il y a eu aussi des révolutionnaires comme Billard Varennes et Colot Derbons, le bagne est une idée de Napoléon 3. Il a besoin se débarrasser de certaines gens comme les prostitués, les prisonniers en les envoyant en Guyane (bagne), car selon lui la Guyane avait besoin de main d'œuvre et de travail donc il crée le bagne. Résultat ils ne s'adaptent pas, car le climat est rude et donc ces milliers de prisonniers du bagne sont mort pour au moins la moitié. Dans les années 1930 un journaliste, ALBERT LONDRE a écrit beaucoup ce qu'il a vu dans le bagne, un homme politique GASTON MONNERVILLE a mené combat pour faire supprimer le bagne et cette loi est votée en 1938 et faut attendre 10 ans plus tard pour que ce bagne ferme, le bagne ferme entre 48 et 50, ce bagne est un échec, car il donne à la Guyane un mauvais regard, mais également n'a pas apporté tout le travail escompté, ce bagne est un boulet pour la Guyane.
[...] CATAYE était professeur de mathématique au lycée de Félix Eboué. En 1955, des divergences internes conduisent J. CATAYE à créer le PSG (Parti Socialiste Guyanais). Le 18 Mai 1957, on publie le premier journal de propagande du PSG (Debout Guyane). Ainsi, la SFIO et le PSG vont s'affronter. Mais la SFIO dénonce l'assimilation sans proposer une méthode de remplacement, elle n'était pas claire dans ses propositions. CATAYE, lui, souhaitait rester dans le cadre de la république avec un fonctionnement du parti socialiste plutôt proche du parti communiste. [...]
[...] Même l'opposition ne protesta pas mais dénonça la lenteur de la procédure. Le conseil général de la Guyane, favorable à la départementalisation, craignait la perte de certaines prérogative de l'assemblée départementale. Du gouverneur au préfet : la transition Mise en place d'une commission mixte interministériel pour traiter en priorité l'autorité financière des nouveaux départements, la décentralisation administrative, l'extension de la fiscalité, les infrastructures (routes ; enseignement ; grands chantiers) La population, s'impatientant, elle insiste pour que soit nommé au plus vite les nouveaux préfets pour mettre en pratique (en route), la politique départementale. [...]
[...] L'intégration à ce niveau est nuancée. Les conditions démographiques sont les suivantes, mise en place de ces conditions qui étaient l'acte précurseur vers le développement économique. A la recherche du décollage économique : Il ne peut pas y avoir de développement et de décalage économique sans démographie, sans population, et sans aménagement du territoire. Pour atteindre cet objectif la nouvelle Administration a eu la volonté de mettre en place une planification. Il faut donc des moyens financiers importants et des hommes. [...]
[...] DE LA COLONISATION A LA DEPARTEMENTALISATION Les débuts de la départementalisation et la logique de l'égalité : la loi du 19 mars 1946, le cas de la Guyane Cette bagarre pour l'égalité est portée par 4 vieilles colonies : Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion. La loi votée à l'unanimité des assemblées porte ces 4 colonies au rang de département (Dès la révolution les départements sont nés), ainsi, l'édification territoriale est engagée. C'est la rencontre entre la norme (loi) et le lieu (distance). Ces départements qui naissent sont spécifiques (insularité ; continentalité ) La question que l'on pourrait se poser est : la norme domine-t-elle le particularisme ou le particularisme fait-il dévier plutôt la norme ? [...]
[...] On peut considérer que la Guyane a connu pratiquement jusqu'à la 1er Guerre mondiale, une pratique politique fondée sur la fraude. Le clivage électoral était fondé sur des bases raciales. Les mulâtres prenaient le dessus sur les blancs, eux qui avaient dirigé la vie politique jusqu'à la fin de l'esclavage. Durant les compagnes électorales, la manipulation était omniprésente, et les thèmes des compagnes étaient fondés sur la race. Après 1871, le corps électoral est en grande majorité créole, mais on observe que les courants idéologiques venus de la France hexagonales commencent à se développer, mais n'avaient aucune portée réelle. [...]
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