Dissertation de Géographie sur les risques urbains.
[...] Des risques d'origine exogène mais à spécificité urbaine On peut traiter cette partie à partie d'exemples en s'inspirant de ceux traités dans les fiches disponibles sur le site : géographie des risques etc. Il faut essayer d'avoir des exemples situés dans des espaces économiques différents (Nord/sud) et à différentes échelles. La vulnérabilité est variable en fonction des villes et en fonction des quartiers. Richesse en biens, richesse en hommes : métropoles et mégapoles / quartiers riches et quartiers à habitat spontané Des risques dont l'origine est spécifiquement urbaine. [...]
[...] Le parc automobile a augmenté de 50%. [ . ] Depuis plusieurs années les organisations écologistes tentent de convaincre les pouvoirs publics que seule une vaste réorganisation des transports en commun pourra résoudre le problème de la pollution à Mexico. La proposition de Greenpeace est de multiplier la construction d'infrastructures pour le transport en commun et particulièrement la création d'un réseau d'autobus. B. de La Grange, Le Monde juin 1998. La ville de Dacca, capitale du Bangladesh, est située dans le vaste domaine deltaïque qui s'ouvre sur le golfe du Bengale. [...]
[...] Même objectif que précédemment. On aboutit au constat que certaines régions, certains types de localisation sont particulièrement concernés : Villes de montagne (particulièrement quand il s'agit de montagnes pentues et à faciès géologiques fragiles), villes littorales (dangers multiples : tempêtes, cyclones, tsunamis, inondations etc.) et villes fluviales sont les plus exposées à des dangers multiples Les villes de la périphérie économique des pays développés sont exposées à la délocalisation non protégée des industries à risque Il s'agit de la conséquence du passage, dans les pays développés, à une économie postfordiste qui a pour conséquence de provoquer la fuite des activités polluantes et/ou dangereuses. [...]
[...] Les risques en ville sont influencés par ce qu'on appelle la contiguïté. Cette contiguïté favorise les phénomènes de diffusion : les épidémies par exemple se propagent plus rapidement en milieu urbain que dans les campagnes. Les citadins africains sont beaucoup plus touchés que les ruraux par l'épidémie au HIV. Le phénomène de contiguïté favorise aussi la diffusion des comportements à risques comme par exemple la prise de différentes drogues. Cependant là encore la contiguïté peut avoir des effets inverses : il est connu que les populations urbaines en cas de catastrophes sont les premières secourues du simple fait qu'à moyens égaux les effets positifs seront plus importants en ville que dans un milieu plus étendu. [...]
[...] Les moyens de la maîtrise urbaine font défaut. La ségrégation socio-spatiale joue à plein. L'étalement urbain favorise l'inclusion des industries dangereuses au tissu urbain. Villes à risques spécifiques (villes près d'un volcan, sur une zone sismique, dans une zone instable, en montagne etc.) versus villes hors de ces aires à dangers importants. Très grandes villes versus villes petites et moyennes Documents d'illustration Document 1 : Document 2 : Document 3 : Document 4 : Document 5 : Document 6 : Document 7 : Document 8 : Document 9 : Document 10 : Document 11 : Le séisme de Kobé Glissement de terrain à Rio de Janeiro Naples n'est pas seulement près du Vésuve Mexico, Dacca des villes à hauts risques Calcutta, Lagos, villes du cauchemar ? [...]
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