On commence par présenter les différentes facettes du risque en France. Il s'agit d'analyser le risque en fonction des caractéristiques du pays tant au niveau de sa vulnérabilité que des différents aléas qui l'affectent.
On aborde ensuite la question des risques selon une approche territoriale : chaque territoire, c'est-à-dire un espace « investi » par une société , fait l'objet d'une étude spécifique dans laquelle on prend en compte les aléas auxquels il est exposé, sa vulnérabilité et sa résilience propre (...)
[...] Le risque technologique se concentre également le long des axes où sont transportés les produits dangereux ; les vallées de la Seine et du Rhône sont les plus concernées ; la concentration démographique dans les vallées renforce le risque. Parmi les risques technologiques le risque nucléaire et le risque de rupture des grands barrages présentent des particularités en termes de diffusion et de localisation. Ils se localisent dans les vallées fluviales, dans la partie moyenne et aval des fleuves ainsi que sur certains littoraux (La Hague et Gravelines) pour le risque nucléaire, en amont des fleuves dans le cas des barrages (Alpes, Pyrénées, Massif Central). [...]
[...] La réduction de l'aléa. Vacciner une population c'est non seulement réduire sa vulnérabilité mais aussi diminuer l'aléa en freinant la diffusion de la maladie. Mettre en place des enceintes de confinement autour du réacteur des centrales nucléaires vise à empêcher la diffusion des radiations mortelles en dehors de l'enceinte. L'utilisation des préservatifs dans les rapports sexuels relève aussi d'une réduction de l'aléa (en plus d'agir sur la vulnérabilité). Le confinement de l'aléa peut parfois avoir des effets pervers en favorisant le développement d'illusions de sécurité qui nuisent au développement d'une culture du risque. [...]
[...] Enfin, on constate que les outils mis en œuvre présentent certains défauts : selon certains les PPR sont trop rigides, on les accuse d'entraver le développement en plaçant les maires dans des situations compliquées et ils sont donc d'application difficile. Un point important à souligner, c'est la remise en cause d'une politique strictement technicienne de la gestion des risques ; cela est particulièrement nette dans la gestion des espaces littoraux et fluviaux : contre le bétonnage défensif des côtes et contre l'évitement abusif des crues. Transition Dans la première partie l'appréhension des risques en France a été conduite selon une démarche thématique. [...]
[...] La Guyane connaît des risques technologiques et sociétaux Dans tous les cas la pauvreté est importante et rend compte d'une forte inégalité face aux différents risques. Cf. le territoire en géographie sur le site oodoc.com Le stress post-traumatique, pour adopter la terminologie anglo- saxonne, est une réalité indéniable, mais l'incidence du traumatisme ne se borne pas à la période qui suit l'événement. Le traumatisme peut refaire surface parfois de longues années après l'événement. [...]
[...] En dépit du développement d'une économie de type post fordiste, une importante présence industrielle marque encore de nombreux territoires avec son cortège d'usines à forte dangerosité. Les statistiques montrent néanmoins que seuls 10% des accidents industriels se traduisent par des pertes humaines. Ce sont par ailleurs les risques liés au transport de matières dangereuses qui paraissent les plus importants. La répartition spatiale du risque technologique en France se caractérise par de fortes inégalités. La carte des sites relevant des directives Seveso I et II rappelle la réalité du risque technologique, réalité d'autant plus sérieuse que ces sites sont implantés dans des régions souvent fortement peuplées. [...]
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