Les réseaux qui se superposent aux aires relient les pôles principaux de l'armature urbaine européenne par des corridors de circulation. Ces réseaux transcendent les limites des aires régionales et s'interpénètrent.
[...] Faibles densités de population pour cet immense espace de l'Europe orientale, avec un gradient décroissant vers le nord. Le seuil de 100hab/km² n'est dépassé qu'en Arménie, en Moldova, dans le bassin industriel du Donetz, en Ukraine orientale ou autour de Moscou. En dehors de Moscou, voire St Petersbourg, les grandes villes, même millionnaires, ne sont pas ou peu insérées dans les réseaux internationaux, et les réseaux nationaux eux-mêmes sont bien plus lâches qu'en Europe occidentale. A. L'Ukraine et la Moldova Recul considérable, reprise très tardive (pas encore en Moldova ? [...]
[...] On peut y ajouter Chypre, de culture et de langue helléniques (sauf République turque autoproclamée au nord). Économies peu industrielles et extraverties (activité maritime, tourisme, sans compter l'importance de la diaspora). B. L'aire métropolitaine madrilène Isolée au cœur des régions bien différentes et peu peuplées de la meseta espagnole. Qualité de l'insertion internationale des services qu'elle accueille : c'est notamment le principal gateway européen vers l'Amérique latine. Madrid est au centre d'un réseau régional en étoile, mais les liens sont distendus (distance et positionnement des autres villes, frontière portugaise, sentiments identitaires régionaux . [...]
[...] Le tourisme est une activité importante mais sur certaines côtes seulement (Algrave, Costa del Sol, NE de la Sardaigne, Capri, Taormina, Rhodes, Crête) alors que d'autres portions sont sous exploitées (littoral atlantique, larges portions des côtes de l'Italie méridionales, nombreuses îles grecques). Les risques liés à la sécheresse sont élevés, de même que les risques sismiques dans de nombreuses régions. Une subdivision plus fine permet de distinguer 5 sous ensembles : le Nord Ibérique : pays de petites exploitations et de faire valoir direct. [...]
[...] Kaliningrad souffre de contraintes militaires et de son enclavement (transit par le Belarus et la Lituanie, donc par l'UE). Les conditions sont un peu plus favorables dans le sud de la Russie, dans la zone des terres noires. L'exode rural et la décroissance de la population y sont moins sensible (notamment grâce à l'accueil massif de réfugiés russes qui ont reflué des anciennes républiques soviétiques). C. Le nord russe Zone peu peuplées, mais parsemées d'isolats pétroliers ou miniers. PIB/hab parmi les plus élevé. Les ressources pétrolières et gazières sont particulièrement importantes dans l'oblast pétrolier de Tioumen (Sibérie occidentale). [...]
[...] Les Balkans ex-yougoslaves et l'Albanie Zones les moins développées de l'espace européen (si l'on exclut le Caucase et la Transcaucasie). Pour l'Albanie, la période communiste fut caractérisé par un isolement et une autarcie extrême. Les lambeaux de l'ex- Yougoslavie ont souffert de conflits sanglants au cours des années 1990. La déliquescence économique et politique est telle que la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo sont sous tutelle internationale. Trois ensembles politiques ne contrôlent même pas leur monnaie : la devise bosniaque est liée au mark, donc à l'euro, tandis que le Montenegro et le Kosovo utilisent tout simplement l'euro. [...]
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