Sciences humaines et arts, Géographie de la population dans le monde, inégale répartition de la population, évolution démographique, migration des populations, peuplement
Aujourd'hui on compte environ 7milliards d'habitants MAIS faible densité globale-> 44hab/km2 soit celle de la Malaisie & comme le disait Roger Brunet en 1990 (5milliards): "Le monde est très largement vide (...) aux normes du métro parisien, toute la population du monde tiendrait dans le territoire de Belfort." Cependant cette population est très inégalement répartie. Ainsi, si à Monaco on a 16 200 hab/km2, en Mongolie c'est 1,5 hab/km2 & bien souvent les petits Etats ont des densités plus élevées que les plus grands. A l'échelle du monde, les 4/5 de la population occupe moins d'1/5 de la superficie globale des continents. Certains espaces sont vides (20% des terres ne comptent que 0,02% des hommes). 50% de l'humanité vit dans la zone tempérée et subtropicale cad située entre 25 et 65 degrés de latitude nord (23-les tropiques).
[...] Cependant, les hommes peuvent s'adapter aux hautes altitudes (dans la région de Mexico, les incas et les aztèques) Le facteur de l'hydrographie Il existe une corrélation entre les vallées fluviales et les fortes densités de population-> les sols sont sont plus fertiles & le fleuve offre des facilités de communication (France carte de densités qui souligne le tracé des fleuves) (peuplement hydrographique de la vallée du Gange ou du Nil). MAIS toute les vallées ne drainent pas le peuplement (maladies, crues)-> rives de l'Amazonie. Les littoraux procurent des ressources comme celles de la pêche ou de l'aquaculture & sont favorables aux échanges avec les ports (Bretagne côtière 2 fois plus peuplée que celle de l'intérieur). [...]
[...] On peut établir une typologie des déserts. Les déserts côtiers (Atacama au Chili à côté de l'Océan Pacifique traversé par le courant d'Humboldt, le désert de Namibie dont la parti sud se nomme le désert des squelettes) sont créés par des anti-cyclones, des courants froids et des remontées d'eau des profondeurs. Ils sont brumeux et hyper-arides. Les déserts continentaux (Asie Centrale avec le désert de Gobi, le Tibet) à plusieurs milliers de km à l'intérieur des terres, caractérisés par une très forte amplitude thermique. [...]
[...] De plus elle engendre la polycentralité en faisant apparaître des centres secondaires dans une relation de complémentarité avec le centre principal--> remise en question du modèle centrepériphérie même si le centre historique garde la plus forte influence. Des foyers secondaires et des noyaux de peuplement De grands vides que sont les déserts & qui couvrent environ le tiers des territoires émergés. On distingue les déserts blancs où règne le froid. Y vivent un cinq millième de la population mondiale alors qu'ils correspondent à 1/10 des terres. Ce sont les régions arctiques (pôle nord) et subarctiques (sud de l'Alaska, Canada, Groenland, Scandinavie, Russie). [...]
[...] Enfin, ce sont d'autres acteurs. Les instances internationales comme l'OMC favorisent les échanges. Le FMI veille à la stabilité financière et la Banque Mondial accorde des prêts aux pays en difficultés. Les sommets informels du G8 et du G20 coordonnent les politiques des Etats riches. Les organisations illicites produisent une mondialisation parallèle. Elles s'organisant entre les espaces d'approvisionnement (opium afghan, prostitués d'Europe de l'Est) et de consommation (Nord) et les pôles financiers. Le marché de la drogue génère autant d'argent que celui du pétrole. [...]
[...] Si la densité n'est pas fonction des ressources naturelles ? Le concept de population-limite définit une densité critique maximale compte tenu de la capacité de charge de l'écosystème MAIS cela reviendrait à dire que les populations tirent leur moyens d'existence exclusivement de leur portion terrestre délimité ce qui ne correspond pas à la réalité. Ce concept correspond à un état d'équilibre avec les ressources naturelles du milieu OR la croissance démographique géométrique est plus rapide que celle des ressources, arithmétique: Pour Malthus le retour à l'équilibre doit se faire par des moyens destructifs (famine, guerre) ou préventifs (restriction des naissances) & les perspectives de croissance des pays sous-développés expliquent le retour à ces thèses dans les années 60-70 avec le rapport Meadows Halte à la Croissance ! [...]
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