Karl Marx, Friedrich Engels, classes sociales, lutte des classes, luttes ouvrières, ligue des communistes, prolétariat, capitalisme, géographie, empreintes marxiennes, David Harvey, géographe marxiste, théorie marxiste
En France, il convient de rappeler que le contexte diffère sensiblement, bien que de nombreux universitaires influents dans les années 1960-1970 se soient revendiqués du marxisme, même si cela ne s'est pas toujours traduit de manière tangible dans leurs travaux. Durant les années 1970 et 1980, l'utilisation des théories marxistes en géographie a fait l'objet de débats au sein de la discipline, et certains travaux s'en sont inspirés.
[...] L'objectif ultime du capitaliste est de générer un profit qui lui revient et lui permet d'accroître son capital. En vendant les marchandises produites, le capitaliste recouvre non seulement les dépenses de production (acquisition des moyens de production et de la force de travail) mais aussi un surplus, soit le profit. D'où provient ce profit ? De l'exploitation de la force de travail : notez que le terme "exploitation" peut être compris comme la réalité des conditions de travail et de rémunération, mais chez Marx, c'est un concept plus profond : le surtravail. [...]
[...] L'influence du marxisme se fait sentir parmi un groupe de jeunes géographes qui entreprennent leurs thèses à l'orée des années 1980. Toutefois, cette influence n'est pas exclusive et s'entrelace avec des courants plus établis de la discipline géographique. Pour illustrer cela, prenons deux exemples : Franck Auriac, qui soutient sa thèse en 1979 sur le thème "Système économique et espace" en se penchant sur un cas dans le Languedoc. Son travail se situe davantage dans la mouvance de la géographie "théorique et quantitative". André Vant, quant à lui, soutient sa thèse en 1981 intitulée "Imagerie et urbanisation". [...]
[...] Ce dernier doit finalement céder la place au socialisme/communisme, une société dépourvue de classes. Cependant, cette évolution n'est pas linéaire, mais plutôt constituée d'un réseau de contradictions et de dialectiques qui in fine engendrent des transformations. L'une de ces dialectiques fondamentales réside précisément dans la lutte entre différentes classes. Par exemple, la lutte de la bourgeoisie contre le féodalisme qui finit par donner naissance au mode de production capitaliste (comme illustré par la Révolution française), où les protagonistes principaux sont le prolétariat et la bourgeoisie. Comment opère le capitalisme selon Marx ? [...]
[...] Géographie du Marxisme I. Qu'est-ce que le marxisme ? Pour simplifier, nous pouvons considérer le "marxisme" comme une théorie philosophique, économique et historique qui tire son origine de Karl Marx (1818-1883), un philosophe allemand. Cependant, il convient de noter que : En réalité, le terme "marxisme" est également attribué en grande partie à Friedrich Engels, un philosophe allemand et ami de Marx, qui a grandement influencé et collaboré étroitement avec ce dernier (comme dans le cas du Manifeste du parti communiste qu'ils ont coécrit). [...]
[...] Un exemple de géographe marxiste : David Harvey David Harvey : Un géographe anglais dont la carrière s'est en grande partie déroulée aux États-Unis. Il est l'une des figures majeures de la radical geography. À partir des années 1970, David Harvey a contribué à élaborer une géographie marxiste, en particulier dans le domaine de la géographie urbaine. Ses travaux sont largement influencés par le penseur marxiste français Henri Lefebvre. Les travaux de Harvey se divisent en deux grands axes : Utilisation des concepts marxistes en géographie pour analyser et interpréter la structuration de l'espace, notamment en milieu urbain. [...]
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