Géographie du développement, sous-développement, niveau de vie, aménagement du territoire, zonation naturelle, théorie du climat, insalubrité, étalement urbain, ressources énergétiques, colonisation, pouvoir d'achat, maladies, mortalité, croissance démographique, pollution de l'air, mondialisation, migrations environnementales, inégalités sociales, land grabbing
Le sous-développement c'est l'espace où les richesses et le niveau de vie des populations sont inférieurs à la norme souhaitable et souhaitée en fonction d'un certain nombre de critères. Cela dépend des époques, des lieux et des constructions sociales. Il n'y a pas de critère de développement universel et absolu. Mais un certain nombre de critères renseignent. Le but est donc d'étudier les éléments/facteurs qui expliquent ces situations de sous-développement. C'est le cas des différentes expressions des problématiques de sous-développement, avec une approche d'interaction environnement/développement et une approche sur l'aménagement du territoire.
[...] Et ces pays n'ont déjà pas d'autres choix que d'augmenter l'importation des denrées. Ce phénomène s'accentue aujourd'hui, il a commencé depuis le début des années 2000 et s'accélère depuis 10 ans. Il y a des accaparements de terres partout, mais c'est en Afrique que les terres accaparées sont les plus importantes (en termes de superficie), avec des terres accaparées qui sont particulièrement importantes dans certains contextes politiques, notamment en République du Congo, au Libéria, en Sierra Leone, au Mozambique et au Sud-Soudan. [...]
[...] À l'échelle régionale, il y a des impacts plutôt modestes, puisque cela ne vise pas à développer la région, mais plutôt de construire de grandes infrastructures vers les grands lieux de consommations. Le développement local est très éphémère et ne permet pas un développement durable et spatial. En Afrique un certain nombre de barrages ont été construits avec des investisseurs internationaux importants, avec par exemple le barrage Inga (RDC). Ce dernier est destiné à l'industrie du pays, mais l'objectif est aussi d'approvisionner d'autres pays (notamment l'Afrique du Sud). [...]
[...] Les États sont rentrés dans une logique concurrentielle pour attirer des investissements productifs. Quelle que soit l'échelle considérée, ce sont les territoires les mieux lotis en infrastructures qui l'emportent. Le rôle de l'État évolue au fil du temps. Dans les pays européens, en regardant le rôle de l'État c'est clair. Au cours des trente glorieuses, la question qui se pose était de voir comment l'État aménageur pouvait jouer son rôle de garant dans une perspective de développement et de croissance. [...]
[...] Donc ce système ne permet pas l'apparition d'un marché intérieur ce qui fait que les colonisateurs ne développent rien sur place et les surplus sont envoyés en métropole. On a bien une croissance, car il y a hausse de la production et la production de richesse augmente, mais s'ajoute une croissance sans développement (au détriment des populations/territoires colonisés). Aussi, cela dégrade les conditions de vie. Avec des inégalités sociales qui sont portées au plus haut point, puisque les colonisés sont obligés de participer à leur propre sous-développement. [...]
[...] Le territoire, peut réduire les inégalités, mais à condition de prendre en compte la problématique sociale à long terme et il faut prendre garde à ce que la justice spatiale ne produise pas d`autres formes d`injustices sociales. L'aménagement du territoire : entre développement et vulnérabilité Si l'aménagement du territoire peut être source de développement, il peut aussi être responsable de vulnérabilités et d'inégalités. À une échelle globale, l'aménagement du territoire est l'expression d'un développement territorial. Quand un pays enregistre une croissance économique plus importante, cela donne lieu rapidement à des politiques de grands travaux. [...]
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