Cours de Géographie de Terminale portant sur les transformations qui font de l'Asie orientale une des régions motrices de l'activité économique d'une monde actuel. Le cours propose un croquis régional dans l'optique de l'épreuve du Baccalauréat.
[...] La spécialisation et la complémentarité dans les chaînes de production augmentent. Centre de conception et de décision au Japon ou à Taïwan, centre de production dans les pays moins développés (Chine, Indonésie, Malaisie). Cette situation accroît la mobilité des hommes (étudiants, hommes d'affaires mais aussi main d'œuvre et tourisme). Ayant tous (sauf la Corée du Nord) adopté la logique de l'économie de marché, les pays d'Asie orientale recherchent des accords de libre-échange afin de faciliter l'intégration économique de la zone (mais sans viser une intégration politique et institutionnelle à l'européenne). [...]
[...] - La Chine combine bon nombre des aspects précédents. Le développement économique chinois s'est fondé sur la création de zones franches, les ZES (zones économiques spéciales) telles que Shenzen, Pudong (quartier neuf de Shanghai). Ainsi, les investissements étrangers sont venus se porter sur ses espaces tous littoraux tant pour profiter du faible coût de la main d'oeuvre que de la perspective de s'implanter sur un marché de 1,3 milliard d'habitants. Si le rôle des investissements étrangers est important, celui de l'Etat chinois l'est tout autant. [...]
[...] - La Chine est un cas à part. Pays communiste depuis 1949, elle a connu sous Mao Zedong différentes politiques de développement aux effets souvent négatifs. En 1978, Deng Xiaoping a lancé la politique des Quatre modernisations qui ouvre progressivement la Chine au commerce (2001 : elle est admise à l'OMC) et aux investissements mondiaux. des modes de développement différents Si la stratégie des pays d'Asie orientale est la même, il existe des différences dans les modes de développement, autrement dit dans la manière de m'être cette stratégie en application. [...]
[...] En 1945, le Japon doit repartir pratiquement de zéro. Il s'est réintégré dans l'économie mondiale en s'implantant sur des secteurs industriels où le faible coût de main d'œuvre permettait de produire moins cher. Dans le même temps, son marché intérieur était quasiment fermé aux produits étrangers du fait de mesures protectionnistes. On parle dans les années 60-70 de miracle japonais pour qualifier le spectaculaire redressement de cette économie. Depuis, le Japon a imposé son savoir-faire dans les plus hautes technologies étant souvent à l'origine de nombreuses découvertes. [...]
[...] Ces pôles ont pour point commun d'être largement ouvert sur la mer (les ports sont de gigantesques zones marchandes et industrielles). Les flottes nationales de la zone représentent de la flotte mondiale. La mégalopole japonaise reste le pôle de développement majeur de l'Asie orientale. Elle est dominée par le pôle de Tokyo, plus grande agglomération et seconde place financière du monde. Les autres grands pôles sont Séoul, Taipeh, Singapour et en Chine, Shanghai, Pékin et la province du Guandong (Guangzhou et Hong Kong). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture